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#01 "Jusqu'à ce que la mort nous sépare"

MessagePosté: Lun 12 Oct 2020, 19:59
de SuperBat
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Après une nouvelle trahison par Joker, Harley Quinn doit faire face à ce que cela signifie pour elle, et prendre sa vie en main…



Fiche-épisode

Re: #01 "’Til Death Do Us Part"

MessagePosté: Mar 13 Oct 2020, 22:59
de SuperBat
Toonami propose de visionner gratuitement les premières minutes sur sa chaîne YouTube: cliquez ici.
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Re: #01 "’Til Death Do Us Part"

MessagePosté: Mar 13 Oct 2020, 23:13
de Benco
Ouille la voix ! Pourquoi avoir choisi une comédienne avec un voile dans la voix pour jouer Harley Quinn ? :(
J'sais pas si c'est pareil en VO...

Re: #01 "’Til Death Do Us Part"

MessagePosté: Mar 13 Oct 2020, 23:19
de Melgi
Même scène en VO un peu plus longue.

Mais je te rejoins sur la voix. Je confirme que je ne ferais pas les parties VF des fiches ! :lol: (à part les titres et dates etc.)

Re: #01 "’Til Death Do Us Part"

MessagePosté: Mar 13 Oct 2020, 23:20
de Daredevil
Un voile dans la voix ? C'est à dire ?

Bon certes, j'aurai adoré que ce soit notre chère Kelvine Dumour qui double Harley dans cette série (elle demeure encore à ce jour LA meilleure comédienne Française à avoir interprété notre blondinette préférée), mais pour le peu que j'ai entendu de la prestation de Dorothée Pousseo, elle m'a l'air très convaincante dans le rôle de cette Harley "trash". Elle l'interprète de manière énergique et son jeu sonne juste.

Elle a sûrement été choisie car elle jouit d'une très forte popularité auprès de plusieurs fans Français du perso car elle avait doublé Margot Robbie qui interprétait en chair et en os Harley dans les films Suicide Squad et Birds of Prey.

Re: #01 "’Til Death Do Us Part"

MessagePosté: Mar 13 Oct 2020, 23:47
de Benco
Je savais même pas qu'elle faisait la voix de Margot...
Quand je parle de voile, c'est très légèrement enrouée (ça à tendance à produire des voix sexy). Le problème, surtout, c'est que c'est pas aigu. Quand je pense au perso, je l'associe à une voix aiguë. La VO y correspond. Peut-être que si j'avais vu Suicide Squad avant j'aurais été moins déçu, mais en tout cas, là, j'me dis que si un jour je vois le DA, je privilégierai probablement la VO.

Re: #01 "Jusqu'à ce que la mort nous sépare"

MessagePosté: Dim 18 Oct 2020, 18:19
de SuperBat
Un bon épisode, il pose bien les bases et je comprends les citations que j'avais pu voir selon lesquelles les producteurs étaient très soucieux de la réaction de Bruce Timm, et que celui-ci ait été effectivement favorable.
Sa version n'est pas trahie puisque c'est celle de départ, et ce qu'on avait vu des diverses previews n'est que l'issue de son évolution.
En clair, au début de l'épisode c'est encore la Harley qu'on a connue, et d'ici la fin de l'épisode, le virage est pris et ça s'est fait de manière logique et naturelle. Donc ça passe crème.
D'ailleurs, outre le costume classique, on a aussi droit à la nuisette de Mad Love le temps d'une scène.

Gordon est vraiment flippant. J'avais lu des news donc je savais à quoi m'attendre, mais autrement y a de quoi être surpris, à l'image d'Alfred dans Beware The Batman.

On a droit à déjà plusieurs personnages secondaires, en caméo, et un ressort comique (qui commence à être éculé mais fonctionne) nous sort une ellipse (et même une série d'ellipses) juste après une phrase annonçant une immédiateté.

Le personnage d'Ivy est présenté comme, j'ai envie de dire timide mais c'est pas ça, je trouve pas le bon adjectif, en tous cas y a une fragilité qui inspire la sympathie, et la VF en joue très bien.
Ce petit problème d'extériorisation, dirons nous, se traduit notamment par le fait que Pam s'embrouille dans ses phrases à la manière d'une Felicity ou d'un Eugène.

Sa plante domestique en revanche est insupportable dès le début.

L'Homme Mystère nous est proposé dans une version chauve (apparemment TNBA n'a pas servi de leçon) mais également doté d'un énorme tatouage sur le front. Espérons qu'il portera souvent son chapeau^^

Une scène intéressante met le Joker face au dilemme de laisser Nigma tuer soit Harley soit Batou (oui, la VF reprend le surnom des jeux Arkham), et
comme on le devine, il ne saurait tolérer qu'un autre que lui élimine la chauve-souris.
Il est plus surprenant de voir ce dernier laisser la jeune femme à son sort funeste, mais en fin de compte, alors qu'on se dit que l'acide va la blanchir à l'instar des films live (et, je crois, des comics N52), il s'avère que ce n'était qu'une mise en scène.
Mais le temps que ce soit révélé, on a droit à une introspection où la Harleen "normale" psychanalyse son alter-ego, et lui ouvre les yeux sur le sens unique de sa relation avec son poussin.

Le changement de look se fait hors caméra, mais sa justification "coule sous le sens" (© pi) exposée ainsi: l'uniforme que l'on connaissait était celui de l'acolyte du Joker, et dès lors qu'elle s'en sépare, elle n'a plus de raison de s'habiller à son image.
On a droit à une petite scène d'exposition où elle récupère sa nouvelle arme fétiche très simplement en la reprenant à un sbire affronté, et a la "révélation" en l'utilisant fort à propos juste après.

Comme on s'y attendait, les combats sont violents, il y a beaucoup de gros mots, et cet épisode est blindé de plans et de répliques utilisés dans les bande-annonces.

Un très bon pilote qui remplit largement son objectif de nous convaincre de regarder la série.
À noter que l'épisode est suivi, juste après le générique de fin, d'une très courte scène. Dans certains épisodes, ça ressemble fort à de la preview (interaction avec la Ligue pour le #02, avec Robin pour le #03), mais ici c'est une reprise de la scène Batman/Gordon avec le Bat-signal.

Re: #01 "Jusqu'à ce que la mort nous sépare"

MessagePosté: Dim 18 Oct 2020, 18:47
de Melgi
(comment vous pouvez pondre des pavés pareils...)

Ivy est plutôt présentée comme une introvertie qui a un certain mépris pour la race humaine mais qui, grâce au Dr. Quinzel, a réussi à adoucir ses tendances, et du coup, se trouve à apprécier un nombre très limité de personnes, auxquelles elle tient. Sans trop spoiler, ce n'est pas un aspect de sa personnalité qui va être balayée sous le tapis les prochains épisodes et en saison 2, et on aura même droit à un certain regard sur son passé (je reste très vague, mais c'est très intéressant).

Tu n'aimes pas Frank ?! Frank est génial !

Spider-Fan a écrit:L'Homme Mystère nous est proposé dans une version chauve (apparemment TNBA n'a pas servi de leçon) mais également doté d'un énorme tatouage sur le front. Espérons qu'il portera souvent son chapeau^^

Ohohoh, Fais gaffe au design de mi-fin saison 2 ! Ça va pas mal dépayser !

Une scène marrante entre Joker et Harley est le film préféré de celui-ci, la Revanche d'Une Blonde, qui, sorti de son contexte, s'applique magnifiquement bien ici !

En parlant d'arme fétiche, pour les aficionados, en dehors du DCUAOM, c'est la première fois qu'elle manie de la batte de façon aussi fréquente ?

(fin de la réaction à ta réaction :P)

J'avoue avoir été assez choquée au début, l'épisode démarre très fort avec fondue d'humains et autres démembrements, et ce n'est pas vraiment le type de média que je consomme, mais en fait, ça va parfaitement bien avec le personnage.

Ce qui est appréciable, c'est qu'on ne voit pas Harley "voir la lumière" du premier coup et comprendre que la situation dans laquelle est est n'est pas très saine. Dans ce genre de relation, surtout aussi dépendante, une personne n'arrive pas à se retourner aussi facilement. Et là, Harley s'accroche, puis quand on voit une amélioration, retombe dans le piège, et devenant encore plus soumise à son puddin', qui sait parfaitement comment la manipuler. Ce n'est pas une résolution simple, et ce n'est pas terminé non plus à la fin de l'épisode. Vu comment les épisodes se suivent, on sait que "l'émancipation" de Harley va prendre du temps, avec des coups hauts et des coups bas.

La relation entre Harley et Ivy est intéressante aussi, avec la proclamée misanthrope qui trouve le moyen d'apprécier d'être aux côtés d'une personnalité aussi atypique que celle de Harley, ou du moins, le tolérer plus que les autres (repaiement pour ses séances de psy ? Elle se sent redevable ?) Ivy me fait penser à Sokka dans ATLA : elle essaie d'être la voix de la raison dans un monde de déjantés, et son amie l'écoute, dit "OK", et va justement faire ce qu'Ivy vient de lui déconseiller de faire... :mdr:

Enfin bref, un épisode qui met en place l'histoire sans oublier d'être fidèle à lui-même, qui sort des sentiers battus mais qui arrive à traiter de sujets sérieux de la façon la plus foldingue possible.