Pour moi c'est voulu, comme dit plus haut, on a un Batman qui débute,qui commence seulement à comprendre que s'il veut aller au bout de son combat, il devra laisser la chauve-souris prendre le pas sur l'homme. Pour faire un comparatif foireux, Batman c'est un peu le Tyler Durden de Wayne, il va tout faire pour ne pas céder. Mais au final, il va finir par l'embrasser et devenir LE Batman. Ce que je trouve d'autant plus intéressant que ça Alfred le comprend bien avant Bruce.Tiens ben ça c'est justement un aspect du film qui à mon sens est un peu embêtant : très souvent, Bruce ne prend pas les décisions, mais fait en fonction des conseils/ordres/avis qu'on lui donne ... ça revient un peu à ce que tu nous dis, mais ça me semble plus une faiblesse du personnage qu'un atout du scénario.
Et Superman Returns ? (Qui souffre à mon avis du même défaut que TDK, à savoir une écriture du perso lourdingue là où le doute est bien mieux traité dans Spider-Man).
Faut m'expliquer ce que tu trouve de lourdingue, parce que la rengaine du "Je veux plus être Spider-Man parce que je traverse ma crise existentielle - OH un méchant - Vite mon Spider-costume " moi personnellement c'est ça que je trouve lourdingue. Mais même, Bruce Wayne est loin d'être Peter Parker, et réciproquement.