Le pilote commence pourtant avec un Superman superhéroïque qui sauve tout le monde d'une catastrophe nucléaire, avec beau-papa aux commandes. Mais très vite, c'est la vie de famille qui prend le dessus : comme tout parent, Clark a bien du mal à communiquer avec ses ados qui, comme la tradition l'oblige, sont diamétralement opposés (l'un est star de football et populaire tandis que l'autre est plutôt emo et souffre de troubles de l'anxiété). Si on ajoute à ça les rendez-vous ratés à cause des activités de superhéroïsme, Clark Kent ne se sent pas vraiment #1 Best Dad. Surtout que ses fils… ne sont pas au courant des activités extrascolaires de leur père, et mettent ses absences sur le coup de son boulot.
D'ailleurs, en parlant du boulot : il se fait virer ! Le Morgan Edge de Supergirl revient (du moins, à travers ses actions, et il semble que l'acteur soit différent) pour s'emparer du Daily Planet et licencier à tour de bras. Et comme un malheur n'arrive pas seul, le kryptonien apprend dans la minute qui suit que sa mère est morte. Après un moment poignant, c'est donc retour à Smallville pour la petite famille. (et je ne sais pas pourquoi j'ai commencé à résumer, mais je ne vais pas continuer
)
D'abord, l'ambiance étonne. On se verrait plus dans un film du DCEU avec un environnement très sobre, très terre-à-terre (les parties terre-à-terre des films du moins). Clark ne se sent pas forcément à la hauteur dans sa vie de famille, partagé entre son identité héroïque (poussé par beau-papa) et son identité civile, voulant cacher à tout prix son identité à ses enfants pour ne pas leur donner un handicap, ni les mettre en danger. L'environnement est assez morose.
Le scénario avec les fils, c'était couru d'avance (dommage). Forcément, ils allaient trouver le secret du Papa. Forcément, ça viendrait d'un incident qui aurait pu les tuer. Forcément, ils le prennent mal. Forcément, tout le monde croit que c'est la star de foot qui a les pouvoirs. Forcément, après un petit cœur à cœur, l'outscast va embrasser la fille. Forcément, son copain va rappliquer. Et forcément, tout le monde s'est trompé et c'est l'outcast qui a les pouvoirs et ça se dévoile de façon catastrophique. Par contre, 14 ans ?! Je ne sais pas si c'est la magie de la TV mais ils font bien plus vieux que ça (ils ont 19 et 16 ans apparemment).
Voir Lorelei Martins (flûte, Emmanuelle Chriqui) était assez intéressant, même si avec son ancien rôle il est difficile de voir de quel côté elle est vraiment. Elle a ce côté un peu sournois qui la rend difficile à caser. Son mari, par contre, très "les citadins, c'est le mal" et "on va pas chercher ce que ce type veut, y'a des emplois !" prend quand même une autre dimension une fois que sa fille en parle (pour le stéréotype, j'étais partie sur le mari abusif).
Le général Lane n'est… pas forcément super-agréable. On a l'impression qu'il préférerait que Superman soit dispo 24h/24, et que le côté "Clark" n'est que là pour l'empêcher de travailler. Une relation compliquée…
Le grand méchant de l'histoire (parce qu'il en faut un) serait un certain Capitaine Luthor. Au vu des discours qu'il tient, et de sa version du Lexosuit, il s'agirait probablement d'un Lex venant d'une Terre alternative détruite pendant COIE, qui aurait trouvé passage dans l'univers Prime.
Pour finir, il semblerait que contrairement aux autres séries de l'Arrowverse, qui se passaient plutôt dans des grandes villes peuplées, celle-ci se cantonnerait plutôt à la petite ville de Smallville, avec son train-train et ses gens qui se connaissent tous les uns les autres. Et bien évidemment, la petite conspiration avec le riche citadin qui a ses vues sur la petite ville, et une reporter qui ne va pas laisser ça en reste.