Dick Tracy (1989)
Posté: Lun 13 Aoû 2007, 22:21Ou j'ai mal regardé ou bien il n'y a pas trace de Dick Tracy dans ce forum ce qui, même si Dick Tracy est à la base un strip et pas vraiment un comic, est impardonnable. C'est désormais chose faite et ayant récemment revisionné la chose sur la VHS où on l'avait enregistré lors de son premier passage sur Canal (et en vo siouplaît !), j'en profite pour donner mon avis sur ce film sorti en 1990, réalisé par Warren Beatty qui interprète également le rôle-titre :
Ce film a tout simplement la grande classe : une ambiance rétro allégrement soutenue par la musique de Danny Elfman et des dialogues un rien clichés polar hard-boiled. La photographie en revanche, avec ses couleurs très vives, donne plutôt dans l'ambiance comics des fifties. La réalisation est à l'appanage, très comics donc.
Le casting quant à lui est tout simplement hallucinant tellement il accumule les stars : Warren Beatty campe un Tracy très charismatique et humain, la trop sous-employée Glenne Headly est une Tress Trueheart parfaite à la beauté diaphane et combinant brillamment force et fragilité. Quant à Charlie Korsmo (également vu dans Hook), il a vraiment la tronche de l'emploi pour le Kid avec la grosse tête et les oreilles décollées.
Mais qu'aurait donc été Dick Tracy sans ses méchants ? Pas grand-chose et pour le film, idem. On commence très fort avec l'immense William Forsythe qui nous fait un Flattop bluffant, froid, grimaçant, cruel et agité de la mitraillette à camembert. Paul Sorvino s'éclate dans le rôle du bouffi et répugnant Lips Manlis et on regrette qu'il meurt si vite. Mandy Patinkin est aussi très bon dans le rôle du discret mais déliceusement sournois 88 Keys. Et que dire de Dustin Hoffman, impayable dans le rôle de Mumbles le marmonneux ? Vous croyez qu'ils se sont arrêtés là ? C'est que vous n'avez pas encore vu le plus beau à savoir le monumental Al Pacino dans le rôle de leur maître à tous, l'abominable nabot bossu et colérique (doux euphémisme) Big Boy Caprice, qui accomplit l'exploit d'être terrifiant et hilarant en même temps, faut le voir quand il ne coule pas ses rivaux dans le béton, balancer des citations ou répéter un numéro de danse avec hum... j'y viendrai plus tard. Rien que pour avoir eu la force physique d'interpréter un personnage aussi épuisant (ben oui, il gueule tout le temps), ce gars-là doit mériter tous les Oscars du monde.
On notera aussi des apparitions sympathiques de James Caan ou Dick Van Dyke peu présents mais impeccables.
Et là quand je vous dis que même Madonna arrive à avoir la classe... eh oui, il y a Madonna et on n'arrive pas à imaginer une meilleure interprète pour l'indispensable femme fatale Breathless Mahoney à la fois tentatrice et personnage ambigu du film comme le veut la coutume. Et là vous me demandez si elle chante ? Ben oui. Mais attention, des chansons en accord avec le film, de la classe, du rétro, m'sieurs-dames ! Certains passages sont d'ailleurs uniquement soutenus par ces chansons dont on trouve des classiques (ah, Back in Business !)
Le scénario quant à lui, s'avère très old-school, pas prise de tête pour 2 sous sans être débile pour autant et assure son lot de rebondissements surtout à partir du moment où le mystérieux et charismatique No Face s'en mêle.
En bref un film excellent qui à mon avis, devrait plaire aux amateurs de Batman TAS avec son ambiance gangsters et ses super-vilains délirants, un cocktail très rafraîchissant qui n'avait malheureusement à l'époque pas su trouver son public.
Ce film a tout simplement la grande classe : une ambiance rétro allégrement soutenue par la musique de Danny Elfman et des dialogues un rien clichés polar hard-boiled. La photographie en revanche, avec ses couleurs très vives, donne plutôt dans l'ambiance comics des fifties. La réalisation est à l'appanage, très comics donc.
Le casting quant à lui est tout simplement hallucinant tellement il accumule les stars : Warren Beatty campe un Tracy très charismatique et humain, la trop sous-employée Glenne Headly est une Tress Trueheart parfaite à la beauté diaphane et combinant brillamment force et fragilité. Quant à Charlie Korsmo (également vu dans Hook), il a vraiment la tronche de l'emploi pour le Kid avec la grosse tête et les oreilles décollées.
Mais qu'aurait donc été Dick Tracy sans ses méchants ? Pas grand-chose et pour le film, idem. On commence très fort avec l'immense William Forsythe qui nous fait un Flattop bluffant, froid, grimaçant, cruel et agité de la mitraillette à camembert. Paul Sorvino s'éclate dans le rôle du bouffi et répugnant Lips Manlis et on regrette qu'il meurt si vite. Mandy Patinkin est aussi très bon dans le rôle du discret mais déliceusement sournois 88 Keys. Et que dire de Dustin Hoffman, impayable dans le rôle de Mumbles le marmonneux ? Vous croyez qu'ils se sont arrêtés là ? C'est que vous n'avez pas encore vu le plus beau à savoir le monumental Al Pacino dans le rôle de leur maître à tous, l'abominable nabot bossu et colérique (doux euphémisme) Big Boy Caprice, qui accomplit l'exploit d'être terrifiant et hilarant en même temps, faut le voir quand il ne coule pas ses rivaux dans le béton, balancer des citations ou répéter un numéro de danse avec hum... j'y viendrai plus tard. Rien que pour avoir eu la force physique d'interpréter un personnage aussi épuisant (ben oui, il gueule tout le temps), ce gars-là doit mériter tous les Oscars du monde.
On notera aussi des apparitions sympathiques de James Caan ou Dick Van Dyke peu présents mais impeccables.
Et là quand je vous dis que même Madonna arrive à avoir la classe... eh oui, il y a Madonna et on n'arrive pas à imaginer une meilleure interprète pour l'indispensable femme fatale Breathless Mahoney à la fois tentatrice et personnage ambigu du film comme le veut la coutume. Et là vous me demandez si elle chante ? Ben oui. Mais attention, des chansons en accord avec le film, de la classe, du rétro, m'sieurs-dames ! Certains passages sont d'ailleurs uniquement soutenus par ces chansons dont on trouve des classiques (ah, Back in Business !)
Le scénario quant à lui, s'avère très old-school, pas prise de tête pour 2 sous sans être débile pour autant et assure son lot de rebondissements surtout à partir du moment où le mystérieux et charismatique No Face s'en mêle.
En bref un film excellent qui à mon avis, devrait plaire aux amateurs de Batman TAS avec son ambiance gangsters et ses super-vilains délirants, un cocktail très rafraîchissant qui n'avait malheureusement à l'époque pas su trouver son public.