Un excellent épisode qui tend vers la perfection mis-à-part 2-3 incohérences ou scènes pas très réalistes (notamment le camion du Jazzman qui défonce le portail blindé ainsi que l'enforceur de la police comme du beurre… et pourtant lorsque Batman accroche son grappin au châssis et envoi l'extrémité de la corde se fixer à un lampadaire, ce n'est ni le crochet, ni la chaîne, ni la corde qui lâche, ni le lampadaire qui tombe, c'est le camion de 15 tonnes qui est bloqué net ! Et le Jazzman, quand il pénètre dans la chambre de James Gordon, qui vire et prend l'arme du policier qui n'a même pas ouvert la porte avec un coup de pied pour s'assurer qu'il n'y ait personne derrière !).
À part ça c'est du tout bon !
du parfait même !
Un plaisir intense de 20min (que c'est court
quel dommage que les épisodes soient soumis à une durée stricte ! Car de la même manière que si certains ne perdraient rien à ne durer qu'1/4 d'heure, celui-ci aurait pu nous tenir en halène pendant plus d'une demi-heure ! Combien de passages, notamment dans les dialogues, semblent trop courts, ou passent trop rapidement… ) .
Des dialogues très émouvants et très touchants, qui montrent que Batman remet parfois son utilité en question, et qu'il se laisse gagner par la déprime n'admettant pas son imperfection, c'est-à-dire, le fait qu'il soit "humain" comme lui dit Robin. Mais il n'y a rien à faire, il n'admet pas l'échec, l'erreur… Tout comme il s'est rendu "coupable" de la mort de ses parents, et de façon moindre, du "coma psychologique" de Harvey Dent, il se rend coupable de l'accident de celui qu'il estimait, presque comme son père, et qu'il admirait.
Les monologues et les proverbes prononcés par Lesly et par Batman entrent parfaitement dans le contexte et contribuent grandement à la qualité de l'épisode.
Et la musique… Que dire de la musique si ce n'est qu'elle est formidable !
Enfin, la fin… elle est superbe (bien qu'elle passe trop rapidement), la poignée de mains entre Batman et le Commissaire et leurs échanges, sont très touchants car, comme dit plus haut, ils témoignent avec beaucoup de sincérité et de gravite, de leur profond respect mutuel et de leur admiration mutuelle. De plus, en s'identifiant à Batman dans cet épisode, on peut ressentir, ou du moins, imaginer ce qu'il ressent lorsque J. Gordon lui fait les compliments dont il avait tellement besoin, tellement la scène est bien montée, bien doublée… et est touchante.
Et la toute dernière scène avec le jeune garçon, participe à achever de remonter le moral de notre Héros, car ce garçon est touchant également, car on pensait que c'était un idiot, sans foi, ni morale… et on apprend que finalement il est retourné dans le droit chemin et rentre chez lui ! Et tout cela, comme il le dit lui-même en le remerciant, il le doit surtout à Batman !
En conclusion, même si l'action (qui ne fait pas parti des éléments principaux de l'épisode) est un peu tirée par les cheveux, le fond c'est-à-dire, les dialogues et le thème, ainsi que les expressions, les voix (surtout celle de Batman en VO !), la musique, sont formidables, nous font entrer dans l'histoire en nous transmettant 20 min d'émotion, à l'image des meilleurs films.
Le seul gros défaut est, à mon avis, qu'il est trop court et n'utilise pas tout son potentiel. Il aurait beaucoup gagné à durer, au moins, 5 min de plus.
19,5/20 en VO et 18 en Vf pour l'épisode dans lequel les sentiments de Batman/Bruce et l'importance de son entourage, sont le mieux approfondi, je pense.