La Tour des Héros

Rien que pour le côté Thelma & Louise ça vaut bien un excellent. L'épisode a son lot de scènes d'actions, d'humour et de charme avec ses mesdemoiselles, aussi sexy l'une que l'autre.

Le plus fort dans tout ça, c'est évidemment l’ambiguïté du couple Harley / Ivy et Harley / Joker. Avec l'un on sent une certaine attirance (pas trop forte non plus, on est sur un DA), l'autre représente le cas typique des femmes battues toujours attachées à leurs partenaires (et la scène où le Joker paumé cherche ses chaussettes est assez perspicace). Si vous avez eu l'occasion de rencontrer des personnes dans ce cas, la justesse de l'épisode n'en est que plus marquante. Mine de rien, cela fait deux thématiques très fortes en 20 minutes.

J'ai voté "excellent" !

Un de mes épisodes préférés, si ce n'est mon préféré ! Harley et Ivy forment un duo infernal et extrêmement complémentaire, ce couple est surement la meilleure idée de Paul Dini et Bruce Timm ! Il permet également de bien développer en creux et par l'intermédiaire d'Ivy la dynamique du couple Joker-Harley, d'en montrer l'envers et pas seulement l'aspect burlesque (qui se fait une belle place dans l'épisode malgré tout).

Dans cet épisode, Paul Dini montre encore l'étendue de son talent pour dresser des paraboles afin de traiter de problèmes bien réels (femmes manipulées et maltraitées par des hommes toxiques). De ce point de vue, on a là un avant-goût de "Mad Love" plutôt réussi.

Mais il ne faut pas oublier le burlesque pour autant : Harley en toute circonstance (la voix d'Arleen Sorquin y est pour beaucoup !), la scène culte du Joker qui ne retrouve plus ses chaussettes, la course-poursuite du début, les attitudes lascives et empreintes de maturité féminine d'Ivy donnent encore plus de relief à la folie (parfois attendrissante) de Harley.

Bien que ce soit un DA, une "vibe" sexy se dégage de l'épisode et nous enveloppe

Bravo à Superman pour la fiche ! Elle est très fluide à lire et hyper complète ! Elle m'a donné envie de revoir Casablanca et Thelma et Louise, mais aussi de voir Citizen Kane (que je n'ai, à ma grande honte, toujours pas vu ).