J'ai voté "Excellent !" !
C'est de loin l'épisode qui m'a le plus fasciné ! On parle énormément de Mark Hamill, Richard Moll, Diane Pershing, Arleen Sorkin et autres pour les doublages VO de vilains mais George Dzundza en Ventriloque/Scarface est vraiment très fort ! Le découpage de l'épisode est très efficace, on a 3 actes bien distincts, bénéficiant chacun d'une atmosphère qui lui est propre. Le premier est centré sur le braquage initial avec une ambiance gangster-rétro, visible dans les costumes, le lieu et les sonorités très jazzy (chose rare dans la série). Le deuxième est centré sur l'enquête, la filature et l'infiltration. La surprise de Batman quand il découvre que Scarface est une marionnette

Là-dessus, on entre petit à petit dans une ambiance assez angoissante, on est sur un fil, on balance entre le comique et l'inquiétant. Vient ensuite le dernier acte qui commence par marquer une pause bienvenue via l'absence de musique dans la Batcave. Une bonne partie de l'action se déroule dans une fabrique de jouets hyper "creepy", les mains de mannequins aux ongles aiguisés (au-dessus desquels Batman est suspendu) font froid dans le dos ! Scarface qui pointe son arme sur le Ventrioque, c'est vraiment une scène marquante

Et l'épilogue fait son petit effet, avec un goût de revenez-y
Le commentaire audio de cet épisode nous apprend un certain nombre de choses :
- Au départ, DC avait insisté pour que Wesker soit, comme dans les comics, un mauvais ventriloque et que ce soit un ressort comique du perso. Heureusement que ça n'a pas été suivi ^^
- Scarface devait initialement endormir Batman avec du gaz mais Boyd Kirkland a fait le choix, pour mettre l'emphase sur la force de la nature qu'est Rhino, de faire que ce dernier l'assomme avec des lingots d'argent.
- C'est par l'intermédiaire de Michael Reeves (en charge du script sur cet épisode) que Joe Lansdale en est venu à écrire sur Batman TAS. C'est également Michael Reeves qui a eu l'idée de prendre une fabrique de mannequins pour cadre de l'affrontement final, en référence au film Killer's Kiss de Kubrick (1955).