D'ailleurs, autant qu'on utilise le même modèle de présentation
-Spider-Man : l'intégrale (lus : de 62/63 à 73)
- 62/63 et 64 : On assiste lors de ces deux premiers volumes à l'apparation d'un anti-héros très attachant qui apprend empiriquement à débusquer et neutraliser du vilain sans passer pour l'un des leurs. C'est rafraichissant, un peu naïf et beaucoup de personnages sont drôles : tante May par son côté constamment à côté de la plaque, Flash qu'on attend toujours être ridiculisé et bien-sûr JJJ d'emblée doté d'une personnalité forte.
Surtout, la série parvient à rendre la vie du héros civil aussi savoureuse que celle du costumé. Et déjà les principaux ennemis du monte en l'air débarquent.
- 66 : Le côté soap est toujours aussi intéressant, même après le revirement de la ligne directrice d'après le départ de Ditko qui prenait part en plus du dessin au scénario et qui préférait voir évoluer Peter Parker en héros taciturne et solitaire. Et évidemment, il y a la saga du Bouffon-vert où on apprend son identité secrète sans oublier les deux premiers épisodes captivants face à Doc Ock.
- 73 : Ça y est, la série Spider-man a perdu une grande partie de son innocence, et après une petite collection de morts déjà mises en scène, voilà que surgit la plus terrible à laquelle doit assister l'Araignée. Les épisodes suivants sont aussi passionnants que l'évènement en lui-même car on voit pour la première fois un Peter Parker aussi affecté et en colère.
- 83 : On clot enfin le chapitre interminable des broods et plusieurs évènements dignes d'intérêts interviennent dans la série. Pratiquement tout de l'album m'a séduit, à commencer par le style et les découpages façon Miller de Paul Smith, la métamorphose de Tornade et l'intégration houleuse de Malicia.
- 81 et 82 : Ah oui devant ces deux tomes, on a plus qu'à s'incliner. On est pris dans une histoire mettant en scène une petite poignée de personnages afin de bien les développer. Le tout soutenant une intensité toujours croissante pour terminer en apothéose. Les scènes d'action sont violentes, très bien orchestrées, le découpage au service de l'intrigue offre des pages visuellement superbes. Y'a bon !
