Même si c'est "rageant" d'avoir Jef Vlérick bien présent mais pas sur Deadshot, c'est sûr que Patrick Borg aurait été "gaspillé" sur Captain Kangourou. Quand à l'envoutante Laura je ne peux que plussoyer, de toutes façons son perso déjà par défaut me laisse pas objectif...
Content de voir Marc Perez et surtout Thierry Murzeau se faire discrets, mais ici c'est Philippe Peythieu qui se retrouve totalement surexploité. Bien qu'on apprécie son talent, c'est quand même regrettable qu'un même comédien se retrouve avec autant de tiers dans un même métrage...
Bon Sphinx qui est certes une retrouvaille mais qu'on attendait pas forcément (il avait été confié plusieurs fois à l'éternel Marc Perez, même si globalement la plupart des occurrences étaient moins marquantes... Et puis quitte à avoir une apparition du Pingouin et supposer une rentabilisation du comédien, on aurait pu imaginer une reprise historique de Philippe Peythieu. Mais là j'avoue ne l'avoir pas vu venir! Et c'est tant mieux, bonne surprise!)!
Pour Alfred, c'en est moins une, je dirais même que depuis Son of B... c'était couru, mais ici c'est tellement anecdotique que ça se remarque à peine. Disons à peu près autant que la poignée de répliques de JC Sachot et de Michel Vigné, néanmoins très bons sur leurs rôles respectifs.
Reste le Joker, où je trouve cette fois-ci Xavier Fagnon moins pertinent que sur d'autres versions qu'il a pu tenir. Dur à dire si c'est dû au fait qu'il s'agit d'une version sur laquelle on a connu les excellents Pierre Hatet et Stéphane Ronchewski, mais en tous cas pour moi c'était pas génial. Il marchait mieux dans TDKR par exemple.
Bon, je vais pas revenir sur Amanda Waller, notre objet de calage du jour dirons-nous. Pour moi qui qu'elle soit elle a été efficace, suffisamment proche de ce qu'on a connu avec Anne Rochant et Dorothée Jemma pour qu'on se sente en terrain connu ou qu'on ne soit pas dépaysé. Bref on retrouve le genre de voix à laquelle on était habituée, sur le physique auquel on était habitué (hâtons-nous d'oublier les
Green Lantern,
New 52 et autres
Arrow!), na!
Je ne reviendrai pas non plus sur l'excellente prestation d'Adrien Antoine, tout à fait à sa place sur cette version et une fois de plus très juste.
Et enfin bien sûr, le point fort du film, même si là aussi c'était l'évidence-même et que si ça avait été autrement ça aurait fini en émeutes, le grand moment pour les fans, les heureuses retrouvailles entre Kelvine Dumour et Harley Quinn, et enfin une vraie et non un clin d'œil à la limite de l'anecdotique. L'effet bonus, c'est de la découvrir ici à l’œuvre sur une version dirons-nous plus mature du personnage (mais toujours aussi timbrée/gamine... Aurait-on pu imaginer une seconde ce personnage s'exclamer autrement qu'ainsi dans le genre de scène qu'a engendré le déjà culte "Qu'est-ce qu'il faut pas faire..." de Patrick Borg?)!
À ce propos...
Je relaie pour les non-facebouqueurs des morceaux choisis de mon petit échange avec l'adorable Kelvine
:
J'ai toujours beaucoup d'amusement et de délectation quand je retrouve ce personnage.
Notre rythme de travail est un peu rapide et tant mieux si le résultat n'en souffre pas !
Toujours très joyeux quand les "fidèles" se manifestent !!!