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Mongul (DCAU)

De La Tour des Héros.

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Cet article concerne le criminel du DCAU. Pour les autres interprétations du personnage, voir Mongulalt=Page d'aide sur l'homonymie

Dans le DC Animated Universe, Mongul est un dictateur alien, ennemi de la Ligue des Justiciers et plus particulièrement de Superman.

Personnage de La Ligue des Justiciers
Mongul
Série d'origine La Ligue des Justiciers
Première apparition L'Aire de combat (1re partie) (JL)
Dernière apparition Un cadeau empoisonné (JLU)
Nom Mongul
Statut Criminel
Sexe Masculin
Âge Inconnu
Origine Extraterrestre
Cheveux Chauve
Yeux Rouges
Pouvoirs Force surhumaine.
Armes Électro-hache
Caractéristiques Potentat alien d'une extrême cruauté amené à vouer une haine sans bornes à Superman.
Affiliation L'Aire de Combat
Lieu d'action principal La galaxie
Voix originale(s) Eric Roberts
Personnage créé par Len Wein et Jim Starlin
Date de création 1980
Personnages de la sérieForum

D'après les séries

Dans La Ligue des Justiciers

Organisateur de combats à mort dans la tristement célèbre Aire de Combat afin de distraire son peuple des conditions de vie misérables qu'il leur inflige, le tyran extraterrestre Mongul espère redorer le blason de son arène en y jetant sa dernière prise, Superman. Ce dernier ne se montre pas coopératif et, pour avoir refusé d'achever le champion en titre Draaga après l'avoir vaincu en combat singulier, risque l'exécution dont il ne réchappe que grâce au soutien de la foule.

Afin de juguler la popularité croissante du kryptonien, Mongul le somme de perdre contre lui sans quoi il détruira la planète de Draaga, la même menace qu'il avait exercée à l'encontre de son ancien champion pour le tenir en bride. Une fois le canon du potentat détruit par la Ligue des Justiciers, celui-ci est terrassé par Draaga, à qui échoit la couronne.

Dans La Nouvelle Ligue des Justiciers

Sous couvert d'un témoignage de gratitude d'une civilisation alien, Mongul envoie à Superman un spécimen de Tubéreuse Noire, une plante qui en se greffant à l'homme d'acier, emprisonne son esprit dans une vie idéale, laissant au tyran déchu le champ libre pour conquérir la Terre. Le temps gagné par la résistance acharnée de Wonder Woman face à un adversaire plus fort qu'elle, s'avère suffisant pour que le dernier fils de Krypton trouve la volonté de sortir de sa stase.
Malgré le déchaînement de fureur qui s'abat sur lui, Mongul jubile car il tient sa vengeance, ayant touché son ennemi en plein cœur. Alors que le vilain reprend l'avantage sur son adversaire une fois la colère de ce dernier passé, Wonder Woman lâche sur lui sa propre créature, le plongeant au sein d'une vision de carnages, rassasiant ainsi son esprit dévoyé.










D'après les comics

Mongul père

Apparu dans les pages de DC Comics Presents #27 en novembre 1980, Mongul est un tyran alien (qui partage avec Thanos de chez Marvel Comics, lui aussi né sous le crayon de Jim Starlin, une ressemblance certaine avec Darkseid), à la puissance phénoménale censée surpasser celle de l'homme d'acier, qui après avoir été détrôné par un intégriste religieux, se voit opposé à Superman dans sa quête de la planète machine de guerre Warworld, qui lui permettrait de restaurer son pouvoir. Mais pour nombre de lecteurs, c'est avec l'histoire For the Man Who Has Everything sous la plume du génial Alan Moore qu'il s'inscrit parmi les grands adversaires du kryptonien en l'emprisonnant dans une vie fantasmée par l'intermédiaire de la Black Mercy.

L'après Crisis voit Mongul doté d'un background qui sera repris dans le DCAU, dirigeant d'un empire stellaire organisant des combats de gladiateurs, finalement renversé par Superman et son champion Draaga. Sous la coupe du Cyborg Superman, le tyran déchu sera l'un des artisans de la destruction de Coast City, fief du Green Lantern Hal Jordan.
Mongul sera finalement tué par le démon Neron, pour avoir violemment refusé son marché d'un plus grand pouvoir en échange de son âme. Lui survivront un fils, héritant du nom de son père ainsi qu'une fille, Mongal.

Mongul fils

Mongul deuxième du nom fait ses débuts dans Showcase '95 #8 en septembre 1995. Apparaissant contre toute attente pour entraîner Superman en vue du combat contre Imperiex, le fils prendra toutefois bien vite la sinistre relève du défunt père, reprenant même à son compte la Black Mercy, qu'il lâchera sur Hal Jordan et Green Arrow dans un premier temps puis à travers la galaxie, avec pour effet inverse de faire vivre leurs plus grandes peurs à ses hôtes. Après avoir assassiné sa jumelle, il s'empare d'un anneau de pouvoir jaune, intégrant ainsi le Corps de Sinestro, dont il tentera d'usurper le leadership. Ceci lui vaudra de finir emprisonné par Sinestro en personne dans la batterie centrale du Corps.

Analyse

L'un des rares ennemis majeurs de l'Homme d'acier à s'être vu écarté de Superman TAS en raison de sa ressemblance indéniable avec Darkseid, auquel on l'a souvent comparé défavorablement, Mongul aura par conséquent été mis en scène dans des épisodes volontairement éloignés aussi bien chronologiquement que thématiquement des apparitions du seigneur d'Apokolips.

Stature mythique ou manque d'inspiration, le maître du Warworld aura nécessité un travail d'adaptation moindre, n'étant présent que dans des histoires fidèlement transposées des comics. On constate toutefois que le vilain ne fait pas sa transition vers l'animation sous son jour le plus menaçant : privé de ses redoutables projections d'énergie, l'insatiable conquérant sur papier n'a plus pour but d'élargir son pouvoir mais seulement de le conserver malgré les formidables moyens de destruction à sa disposition.
Entre le tyran de péplums et le magnat des média, Mongul apparaît comme un dirigeant sournois et décadent qui maquille son oppression sous couvert d'une pseudo-démocratie appelant aux bas instincts de son peuple sous la forme classique des matchs de gladiateurs, en prenant bien soin d'étouffer secrètement toute tentative de rébellion.

C'est étonnamment après avoir perdu son trône que Mongul donnera toute la mesure de sa dangerosité, bénéficiant pour beaucoup de la transposition d'une histoire autrement plus populaire que la précédente, généralement considérée comme étant pas moins que l'apothéose du personnage. La menace, directe désormais, donne cette fois toute son ampleur : physiquement d'abord par la violence des coups donnés, surclassant complètement Wonder Woman et donnant amplement le change à Superman même au plus fort de sa rage. Le tyran frappe au moins aussi fort sur le plan émotionnel, mettant à profit avec bien plus d'efficacité que précédemment sa cruauté toute personnelle, consistant à priver son ennemi de ce qui lui est le plus cher.

Le scélérat prouve toute sa capacité nouvelle à inspirer la haine par ses remarques acerbes, restées dans les mémoires grâce au talent d'Alan Moore. C'est sans doute le point sur lequel Mongul arrive le mieux à se démarquer de l'influence de Darkseid, imposant un style moins grandiose certes pour ne pas dire plus mesquin mais plus narquois dans sa malignité. Le maître du Warworld ne trouvera d'ailleurs pas au bout du compte l'étonnante sérénité témoignant de l'étrange sens de la grandeur du seigneur d'Apokolips, se montrant incapable de se complaire autrement que dans la violence, en accord avec son incompréhension déclarée de tout autre état d'esprit.










Notes sur le design

Mongul est ici fidèle à sa version comics : titan à la peau jaune, aux yeux rouges vêtu de violet et de chrome, auquel on ajoutera l'étonnante particularité de n'avoir que quatre doigts. Il subit de légers changements pour son retour, le plus évident étant sa coiffe violette et non plus grise argentée (sa couronne lui ayant été effectivement confisquée) et plus subtilement, une tenue plus sombre cerclée de noir ainsi qu'une silhouette plus volumineuse particulièrement au niveau du torse.

Image:Mongul - Cible.jpg

Voix originale

Eric Roberts prête sa voix virile à Mongul dont il a parfaitement su retranscrire la cruauté narquoise, tout particulièrement lors de son ultime apparition où il va chercher davantage dans les graves, en donnant une interprétation plus sinistre.

Voix françaises

En version française, deux comédiens se sont succédés sur le doublage du vilain : si le premier livre dans L'Aire de combat une prestation très correcte quoique manquant un peu d'envergure, son successeur dans Un cadeau empoisonné s'avère trop caricatural, affublant le tyran d'une voix nasillarde devenant vite désagréable.

Épisodes

Légende :
 : épisodes-clés exposant les origines du personnage ou relatant des évènements dont les conséquences seront importantes dans la vie de celui-ci.
(caméo) : épisode dans lequel le personnage n'apparaît qu'un bref instant, généralement sans avoir de réplique.
(mentionné) : épisode dans lequel le personnage n'apparaît pas mais dans lequel il est mentionné.

La Ligue des Justiciers :

Références

Sources images et infos :