Arkaron a écrit:DC avait laissé carte blanche à Moore pour cette petite histoire. The Killing Joke n'était même pas censé faire partie de la chronologie, mais son succès a fait changer d'avis les grands pontes éditoriaux. Je pense que c'est une tentative pour capter le dilemme qui oppose les personnages, et c'est très réussi, puisque beaucoup de choses coulent de source: la théorie du Joker, la volonté de Gordon de ne jamais franchir la ligne, et la réaction de Batman à la fin.Anormal ne veut pas dire faux.Lazeer a écrit:Mais si il se considère comme un fou, ça veut dire aussi qu'il considère ses propres théories et ses convictions sur la vie fausse, puisqu'' un fou ne pense pas "normalement".
Cependant, Alan Moore pense que The Killing Joke fait partie de ses moins bons travaux à cause du manque de résonance au niveau humain. Mais qu'elle est quand même supérieure à la majorité des comics Batman de l'époque.
Non, mais je considère que quelqu' un qui sait qu' il est fou sait aussi que son jugement est modifié par sa maladie, et que c' est un argument qui détruit ses convictions. Si le Joker ne se considérait pas comme un fou, on se dirait "il ne sait pas ce qu'il fait, pour lui, tuer et torutrer des gens sans remords est normal." Mais ce n' est pas le cas. Même si, effectivement, son point de vue peut se comprendre ( mais son comportement n' est pas excusable ).
Si The Killing Joke fait partie du meilleur dans les comics de Batman des années 80, c' est que les comics Batman de l' époque étaient vraiment pourris.