Robocop de Paul Verhoeven (1987)
Dans un futur proche, la police est désarmé face à la criminalité sans limite dans un Détroit gèré par la multinationale OCP (Omni Consumer Product). Face aux criminels, Alex Murphy, policier tuer par Clarence Boddicker et qui renaît sous l'armure de ROBOCOP, mi-homme mi-machine, crée par Bob Morton de l'OCP, et qui risque de compromettre les petites affaires de monsieur Boddicker.
Mon avis : Un chef-d'œuvre, tout simplement, et le meilleur des trois (ou Détroit). La musique du regreté Basil Poledouris est superbe, les acteurs naurels au possible, de répliques tout simplement cultes (la scêne de l'ancien maire qui demande sa réelection

Il est interessant de constater que Robocop ne combat pas le crime par lui-même mais obéit à ses directives imposées par son programme, et c'est là qu'on se dit que son géniteur Bob Morton, supposé être un gentil, est aussi monstrueux que son rival Dick Jones (qui lui dira d'ailleurs "On aurait pu être amis !").
Il n'en reste pas moins que Robocop est aussi Super-héros que d'autres sur le site, avec un passé tout aussi douloureux...
Robocop II de Irvin Kershner
Petite pensée à Mr Kersher qui vient de nous quitter

car son Robocop 2 est de bonne facture et dans la lignée du 1er.
Alors que l'OCP projette de remplacer le justicier robotique, celui-çi doit faire face à Cain et à sa drogue très adictive, LE NUKE !
Avis : Pas mal du tout, l'histoire et les dialogues sont de bonnes factures, ce qui je repprocherais ce serait la musique de Leonard Rosenman qui n'est pas aussi percutantes que celle de Poledouris (mais bonne quand même) et l'acteur qui joue le maire, pardon, qui SURJOUE le maire de Détroit, et qui aurait pu garder son sêrieux. Des scênes tout aussi violentes sinon plus que dans le 1er film.
Robocop III de Fred Dekker
Le fameux film numéro trois si critiqué, en même temp, un changement majeur survient : La violence disparait purement et simplement au profit d'une ambiance plus enfantin auquel on ajoute des dialogues ridicules, on sent que les auteurs et producteurs (c'est pareil) on voulu toucher un plus large publique que ces prédécesseur qui étaient reservés à un public adolescent.
Robocop combat toujours le crime, tandit que l'OCP fusionne avec une multinationale Japonaise pour batir Delta City, mais ils devront hélas expulser des gens de chez eux avec l'aide du pittbull général McDagett.
L'avis : Malgré les dialogues ridicules, les clichés et les incohérences un rien trop flagrants, J'ai vraiment aimé cet épisode, je doit dire que je l'avait mieu aimé que le deux qui m'avait laisser perplexe. On ne s'ennuit pas, y'a de bonnes idées (Robocop doit-il toujours se fier à ses directives prioritaires qui se contredisent ?) et des apparitions de Rip Torn amusantes (bien qu'il en fasse des tonnes, mais c'est dans l'esprit enfantin du film contrairement à l'acteur qui jouait le maire dans le 2 et qui fesait vraiment tâche). Vos oreilles pourront reconnaitre plusieurs comédiens de BTAS dans la VF (Richard Darbois, Pierre Hatet, Nathalie Spitze, Jean-Claude Sachot, et j'en passe...).
A voir en oubliant un peu les 2 premiers films, on vous n'allez pas apprécier.