Alors, ce fameux final?
Du très haut, avec néanmoins des bas un peu frustrants. Le final convoque les dix ans de la série, à grands coups de flashbacks best-of épiques, et de retours inspirés, particulièrement celui de Jonathan Kent sous forme de fantôme spirituel. On réalise alors que la série brille réellement, quand elle prend le temps de bien faire les choses (ce qui n'est pas arrivé depuis longtemps), dans les scènes familiales, légion dans les premières saisons, et qui avaient alors attiré tout un public non concerné par les super-héros. L'ultime scène Jonathan/Martha/Clark ne déçoit pas.
Lex n'a que trois scènes et est traité secondairement par rapport à l'invasion de Darkseid, mais fait tout de même son effet, avec là encore une dernière conversation avec Clark réussie dans les ruines du manoir, puis le meurtre de Tess, comme on l'imaginait depuis son introduction. Le coup de la neurotoxine effaçant toute sa mémoire (!) était assez inattendu depuis qu'on l'avait vu interagir avec les autres personnages sur les photos de l'épisode, mais l'aligne avec le Lex classique et donne un rôle crucial à Tess dans la saga Smallville.
Le cameo d'Aaron Ashmore en Jimmy Olsen de 2018 était une idée géniale, ou comment se faire pardonner auprès de lui après l'entourloupe de la fin de la saison 8.
Niveau effets spéciaux, ils ont plutôt géré au vu de la précarité du budget pour Apokolips... mais pour Superman, c'est autre chose. Et c'est là qu'on en arrive au négatif. A partir du moment où Clark revêt le costume, ce qui arrive dans les dernières minutes après avoir été longuement mais superbement amené, il est toujours vu de très près, ou de très loin et donc en images de synthèse... Comme le dit l'ami Chris Carabott d'IGN, "you will believe a CG Man can fly" Je ne sais pas vraiment si Welling ne voulait toujours pas être vu totalement en costume, ou si c'est une timidité de l'équipe... En tout cas, la frustration est là, malgré le thème de John Williams, et l'iconisme!
Autre petit point grincant... Le show reste bâtard du début à la fin, et on a donc toujours dans ce final des sous-intrigues cucul (bague de mariage en Kryptonite dorée, youhou!) et les raccourcis scénaristiques qui vont avec. Autant certaines scènes clés sont soignées, autant la résolution d'un problème est souvent laissée à la compréhension du spectateur à défaut d'avoir été explicitée, faute de temps ou de focalisation là-dessus, ce qui est caractéristique de l'ensemble de la série. Quant à l'opposition lumière/ténèbres, elle est au service de ce que représente Superman, mais représenter Darkseid et son univers comme un monde souterrain de Charmed avec des méchants bien clichés, qui ont pour seul discours "nous on est méchants, on est les ténèbres, mouahaha!", ça craint quand même...
D'ailleurs... Lionel zombie possédé par Darkseid, c'était juste RI-DI-CULE! Je pensais pas qu'on pouvait enlever tout son charisme à Glover, mais ils ont réussi!
Au final, c'est tout ce qu'on pouvait attendre de la série après dix ans de fidélité, avec ses qualités du début et ses éternels défauts. Juste dommage pour ce qu'on voit de Superman, qui aurait été acceptable si on avait seulement attendu 5 ans.
Lex n'a que trois scènes et est traité secondairement par rapport à l'invasion de Darkseid, mais fait tout de même son effet, avec là encore une dernière conversation avec Clark réussie dans les ruines du manoir, puis le meurtre de Tess, comme on l'imaginait depuis son introduction. Le coup de la neurotoxine effaçant toute sa mémoire (!) était assez inattendu depuis qu'on l'avait vu interagir avec les autres personnages sur les photos de l'épisode, mais l'aligne avec le Lex classique et donne un rôle crucial à Tess dans la saga Smallville.
Le cameo d'Aaron Ashmore en Jimmy Olsen de 2018 était une idée géniale, ou comment se faire pardonner auprès de lui après l'entourloupe de la fin de la saison 8.
Niveau effets spéciaux, ils ont plutôt géré au vu de la précarité du budget pour Apokolips... mais pour Superman, c'est autre chose. Et c'est là qu'on en arrive au négatif. A partir du moment où Clark revêt le costume, ce qui arrive dans les dernières minutes après avoir été longuement mais superbement amené, il est toujours vu de très près, ou de très loin et donc en images de synthèse... Comme le dit l'ami Chris Carabott d'IGN, "you will believe a CG Man can fly" Je ne sais pas vraiment si Welling ne voulait toujours pas être vu totalement en costume, ou si c'est une timidité de l'équipe... En tout cas, la frustration est là, malgré le thème de John Williams, et l'iconisme!
Autre petit point grincant... Le show reste bâtard du début à la fin, et on a donc toujours dans ce final des sous-intrigues cucul (bague de mariage en Kryptonite dorée, youhou!) et les raccourcis scénaristiques qui vont avec. Autant certaines scènes clés sont soignées, autant la résolution d'un problème est souvent laissée à la compréhension du spectateur à défaut d'avoir été explicitée, faute de temps ou de focalisation là-dessus, ce qui est caractéristique de l'ensemble de la série. Quant à l'opposition lumière/ténèbres, elle est au service de ce que représente Superman, mais représenter Darkseid et son univers comme un monde souterrain de Charmed avec des méchants bien clichés, qui ont pour seul discours "nous on est méchants, on est les ténèbres, mouahaha!", ça craint quand même...
D'ailleurs... Lionel zombie possédé par Darkseid, c'était juste RI-DI-CULE! Je pensais pas qu'on pouvait enlever tout son charisme à Glover, mais ils ont réussi!
Au final, c'est tout ce qu'on pouvait attendre de la série après dix ans de fidélité, avec ses qualités du début et ses éternels défauts. Juste dommage pour ce qu'on voit de Superman, qui aurait été acceptable si on avait seulement attendu 5 ans.