Pottio © a écrit:madedd a écrit:Après je le prend comme ce qu'il ai (et ce qu'était la bd) un simple blockbuster sans réflexion, sans nuance, sans subtilité. Le futur de DC sur écran est là les amis.
Je suis pas fan de Man of Steel chez DC mais Marvel c'est du même niveau hein.
Pas d'accord. Je suis un DC fan et pourtant je préfère les films Marvel, qui sont effectivement des actionners de divertissement, néanmoins ils ont le bon goût de ne pas vouloir se la jouer "auteur". Ils sont conscients que le public vient pour en prendre pleins les mirettes et se marrer un bon coup. DC a tendance a vouloir rendre mature quelque chose qui ne doit pas forcément l'être.
J'ai bien aimé Man of Steel et bien que je sois prêt a le défendre un minimum, le côté "scientifico-christique" sensé rendre le film plus intello m'a un peu gavé.
Je ne sais plus si j'avais exposé cette théorie ici ( Lestat et cookie en ont bouffé autour de nos conversations comics/films): j'ai rien contre une vision adulte, mature de nos héros. Watchmen, TDKR sont des chefs d'oeuvres (en comics), MAIS, ils viennent après presque 50 ans d'histoire charmante et naïve, 50 ans d'expérimentations autour de ce médium et de ce type de personnages si polymorphe qu'est le super-héros. 50 ans pendant lesquelles les auteurs ont compris comment raconter une bonne histoire de super héros. Logique de prendre un tour plus analytique, plus psychologique.
Le cinéma n'a pas cette légitimité. Autant apprendre à faire de bons films de super héros divertissant, fun, épique avant de chercher à réinventer la roue super héroïque. Marcher dans les pas de type comme Brad Bird, Dini et Timm, version moderne des Kirby, Lee, Hamilton, Binder et compagnie. Des auteurs capables de faire rêver les spectateurs ou lecteurs avant de faire du Alan Moore (et au final faire du mauvais Millar) comme Nolan, Snyder et compagnie...
EDIT: Pour étayer ma théorie, on peut observer l'histoire du cinéma américain et sa représentation de la SF. On a d'abord des Flash Gordon avant d'avoir des Star Wars plus réfléchis et finir sur du Blade Runner, Total Recall et autre adaptations de K Dick, Gibson et compagnie, des auteurs plus adultes que les Raymond, Hamilton ou E.E. Smith...