#32 & 33 "Robin se rebiffe"

[E. Nigma]

Suis en train de lire les archives 39-41 de Batman. A la première apparition de Dick Grayson, la confrontation finale avec le Boss Zucko se fait sur les barres métalliques d'un immeuble en construction, où Robin se retrouve malheureusement suspendu, à la merci d'un vilain ...

Ça rappelle quelque chose, non ?

Bon, la fin ne ressemble pas trop, et on voit que les méthodes du duo ont quand même évolué !

[hquinn7281]

La 1er partie est géniale j'avais pas vu cet épisode depuis longtemps, Batman fait vraiment peur dans la 1er partie . La deuxieme partie reste également excellente.

[Darkcook]

On voit quand même une prostituée et son maquereau. Cette série allait loin ! (Bon à l'époque du premier visionnage j'étais trop petit pour faire attention mais alors une fois que je l'ai revu en dvd, quel choc !).

Si c'est ceux auxquels je pense (Berty et Lenny) ça m'a bien fait rire d'entendre le duo Peythieu/Augereau à l'œuvre!

[Cinevoxo]

J'ai une remarque à faire sur le doublage de ce double épisode. Si Tony Zucco est doublé en VF par Hervé Bellon qui dans la série était notamment la voix principal de Double-Face, mais aussi Simon Trent ou Earl Cooper, en VO il est doublé par Thomas Wilson le comédien qui jouait les Tannen dans la trilogie Retour Vers Le Futur. C'est marrant quand on sait que ce comédien était doublé par Richard Darbois (la voix de Batman) dans cette trilogie.

[Batmanforever]

Suis en train de lire les archives 39-41 de Batman. A la première apparition de Dick Grayson, la confrontation finale avec le Boss Zucko se fait sur les barres métalliques d'un immeuble en construction, où Robin se retrouve malheureusement suspendu, à la merci d'un vilain ...

Ça rappelle quelque chose, non ?

Tu confondrais pas avec Bane ?

Pour l'épisode : très bon, un des meilleurs, mais Esstéka et Darkcook ont déjà très bien résumé mes pensées, et je vais donc pas m'y attarder !
J'ajouterai juste : une très bonne BO, et ambiance sonore !

Dans cet épisode, une petite “erreur” d'animation apparait, certains l'ont-ils remarqués ?
(Difficulté, je dirai 4/10)

[Benco]

Étonnant épisode dans la mesure où on a peu vu Robin dans les épisodes précédents. De fait, au début j'étais un peu circonspect, mais l'intrigue dévoile petit à petit ses grandes lignes et j'ai rapidement su où l'histoire allait.

Le parti pris de cette construtction scénaristique à base de flash-back et tentative de vengeance est donc de créer un parallèle entre l'histoire de Batman et Robin. Du coup, à travers tous les sentiments que rencontre Robin, on en apprend beaucoup - sans toujours s'en rendre compte - à propos de ce par quoi est passé Bruce Wayne/Batman.
Cet épisode est pour cette raison capital et bénéficie en plus de l'avantage de nous faire découvrir un Batman en proie aux doutes, aux sentiments contradictoires, à ses félures, bref : la situation l'humanise et le sort par conséquent du redondant carcan héros énigmatico-invincible.

Je sais pas vous, mais perso, je trouve que l'animation surpasse de loin tous les épisodes précédents (surtout dans la partie 1!)

Pareil, j'me suis fait la réflexion plusieurs fois durant le visionnage.

[Darkcook]

Le parti pris de cette construtction scénaristique à base de flash-back et tentative de vengeance est donc de créer un parallèle entre l'histoire de Batman et Robin. Du coup, à travers tous les sentiments que rencontre Robin, on en apprend beaucoup - sans toujours s'en rendre compte - à propos de ce par quoi est passé Bruce Wayne/Batman.
Cet épisode est pour cette raison capital et bénéficie en plus de l'avantage de nous faire découvrir un Batman en proie aux doutes, aux sentiments contradictoires, à ses félures, bref : la situation l'humanise et le sort par conséquent du redondant carcan héros énigmatico-invincible.

Il est vrai qu'un parallèle s'établit inévitablement, mais on a vite fait de l'oublier quand on se remémore l'épisode, tant il se tourne d'abord vers Dick, ses parents et Zucco.

[Thegreatwolvie]

Dans cet épisode, une petite “erreur” d'animation apparait, certains l'ont-ils remarqués ?
(Difficulté, je dirai 4/10)

L'attelle change de taille... Quand Batman se pose son attelle de fortune, elle s'étend du tibia au haut de la cuisse environ... Mais au cours de la bagarre, l'attelle ne s'étend que sur la partie inférieure de la jambe... Est-ce à cela que tu fais référence ?

[Benco]

Il est vrai qu'un parallèle s'établit inévitablement, mais on a vite fait de l'oublier quand on se remémore l'épisode, tant il se tourne d'abord vers Dick, ses parents et Zucco.

C'est durant la rédaction de mon texte que ç'a réémergé de ma tête et que j'ai relevé tout le schéma de l'histoire, car comme tu dis, au premier plan se trouve Dick.

[Arkaron]

Je crois connaître cinq versions des origines de Robin. L'originelle, de 1940 que je n'ai hélas jamais lu. Celle par Loeb, dans Dark Victory, que je n'aime pas. Celle de Miller, dans TDKR, qui est tout bonnement excellente. Celle de Batman Forver, qui est très pauvrement narrée. Et celle-là (non, je ne compte pas les "autres" Robin, personnages ô combien moins importants dans la définition de Batman).

Je dirais que ce double épisode retranscrit les origines de Grayson de la meilleure façon qui soit, car (outre TDKR), Robin prend une ampleur incroyable dans un nombre de situations très restreintes: ses débuts et, à la limite, son départ. L'entre-deux est trop souvent réduit à une période de faire-valoir, où Robin devient Pluto et Batman devient Mickey. Je pense que l'équipe de Timm l'a parfaitement compris, comme le montre leur travail: quels sont les meilleurs moments de Robin dans les séries? Je crois que tout le monde sera d'accord pour répondre cet épisode, et Old Wounds dans TNBA. Soit ses origines et sa rupture avec Batman. Qu'y a-t-il entre les deux? Robin qui se fait botter les fesses à tour de bras pour mettre Batman en avant. Ce personnage est d'une importance capitale dans la définition du chevalier noir, comme l'a compris Miller.

Benco l'a dit très justement: le parallèle entre les deux hommes s'établit de façon qu'on en apprend autant sur l'un que sur l'autre, et les scènes de flashbacks sont prenantes comme jamais: j'ai eu la gorge nouée à plusieurs reprises! Les scénaristes emmènent Robin sur le fil du rasoir, et utilisent très intelligemment la relation qu'il a avec Batman pour résoudre le problème.

Côté musique, le thème de Robin est vraiment très bon. Côté animation, je le répète, c'est le top de la série.

Dans mon top 10, ça ne fait aucun doute.

[Arnaud1810-fandefoot]

Un très bon épisode à mettre dans mes préférés, histoire triste et émouvante pour Dick Grayson qui perd ses parents. Batman qui prend le petit avec lui. A un moment j'ai trouvé fort quand il lui montre le tableau de ses parents, il ressentait la même chose que Dick se sentant responsable de la mort de ses parents. Quand Robin vient en aide à Batman en difficulté j'ai bien aimé aussi et on sent de la haine de la vengeance pour Robin qui veux tué Tony Zucco et Batman le raisonne puis la police débarque et arrête Zucco.

[Zakhiel]

Il y a quelque chose de tragique dans le destin de Batman qu'on peut facilement assimilé au mythe de Dracula ou du vampire en général.

Dracula qui est devenu monstre par amour et tristesse.
Bruce veut rendre service à Dick en l'épaulant et plus tard il pense faire quelque chose de bien en l'entrainant à devenir Robin. Même si Robin/Nigthwing deviendra un héros important, on peut quand même se demander si le choix de Bruce est "moral". Après tout, Bruce entraine Batman comme il aurait être entrainé, il lui donne une parenté de substitution qu'il aurait aimé avoir. Finalement le choix d'en fiare un Robin est purement et simplement égoïste.

Je ne dis pas que c'est un mauvais choix puisque Dick deviendra avec l'âge un grand héros. Mais finalement, aussi bien dans le meurtre de ses parents que dans son embrigadement, il n'a pas eu le choix.
Je crois que ça explique leur relation tendue. Robin éternellement chaperonné, finalement protégé par Batman.

[SuperBat]

Carlos Rodriguez, compositeur de la première partie, a dédié une page MySpace à son travail sur Batman TAS.
On peut y écouter l'intégralité du score de cet épisode, d'une durée totale de 8'23.

Peter Tomashek, compositeur de la seconde partie, en a envoyé l'intégralité du score à un fan américain hélas très égoïste qui refuse de le partager.
Il en a toutefois mis un extrait à disposition.
Vous pouvez l'écouter ici (1'41).
Il s'agit de la scène où Dick enfant cherche Zucco dans les rues.
Vous pouvez éventuellement me demander, en privé, le fichier audio, puisqu'il était disponible sous cette forme avant que la personne change d'avis.
C'est une version plus courte qui était proposée au préalable (un bug dans l'upload n'avait laissé que les premières 28 secondes), les collectionneurs complétistes peuvent éventuellement me le demander.

[Pottio ©]

Excellent ! Tout le monde a très bien résumé mes pensées donc je ne reviendrai que sur une scène : la première. C'est en la voyant que je me dis que Robin sans Batman c'est impossible. Le duo fonctionne parfaitement bien dans cette séquence, c'est ce que j'attendais des scénaristes.
Pour le reste, le personnage a droit à des origines royales, l'ambiance est superbe et les fanboy seront ravis d'avoir un aperçu du premier costume du Batman version DCAU. Mention aussi au traitement, aussi bien physique que psychologique, de Zucco (et puis on apprend grâce à lui que Batman est en activité depuis au moins 9 ans. Il est donc loin d'avoir les 30 ans qu'on lui attribue sur sa fiche bio).

[SuperBat]

Bien au contraire, c'est justement là-dessus qu'on s'était appuyés il me semble

[Pottio ©]

Il aurait commencé sa carrière aux alentours de 21 ans ? Ça me semble jeune par rapport au comics (25 ans), idée reprise dans Batman Begins notamment. Surtout que dans les flashback japonais il semble avoir cet âge et est encore en voyage initiatique.

[SuperBat]

Je le dirais plutôt ado dans les flashbacks, en tous cas oui, je pense qu'il commence sa carrière assez jeune. Pas le genre de personnage à faire traîner les choses, mais au contraire assez pressé de passer à la pratique.
Faudrait que je revoie MotP pour voir quel âge il fait dans les flashbacks, mais il me semble qu'il est quand même assez frais, vraiment la petite vingtaine.
Mais plus concrètement encore, je suis persuadé que m'sieu Timm a déjà répondu à la question quelque part (je me souviens vaguement d'un post de forum on ne peut plus sommaire (comme à son habitude) avec la liste des différentes séries et l'âge correspondant)...
Autre piste, dans STAS il ne fait guère plus vieux que Loïs Lane, et on sait qu'elle y a 28 ans donc oui je lui donnerais la trentaine. En tous cas malgré le temps passé au fil de et entre chaque série, même à la fin de JLU il ne peut guère avoir plus de 40 ans maximum, donc si on remonte decrescendo...