Premier épisode :
Les comics, c'est MAL !
Les super-héros nanars, c'est MAL !
Les forums Internet, c'est MAL !
Le célibat, c'est CHIC !
Les pièges à loup, c'est CHIC !
Les doigts d'honneur, c'est CHIC !Et voici donc le fameux épisode sur les adaptations filmées de comics. Et dans le propos général, c'est du grand Zmollville. Jugez plutôt. Le cinglé de l'épisode (je ne dis pas méchant parce qu'il est clair que dans Zmollville, toute personne déviant de la norme des héros sains de la série sont des malades mentaux) est donc un fan de comics, et à ce titre mal coiffé, mal habillé, dérangé et obsédé pour des peccadilles jusqu'au meurtre. Il faudrait d'ailleurs débattre du bien fondé de toute cette mascarade pour un film qui tient plus de la série Z que de la superproduction, avec ses décors et effets spéciaux moisis et sa seule véritable star qui tient plus de la starlette qui a couché pour réussir que de la véritable actrice. La mise en abyme fiction / réalité tombe complètement à plat (et au passage Clarkie montre qu'il est aussi mauvais acteur que Welling !

). Point respecté de la série, Clark ne communique plus que très peu avec Lex, qui aide cependant Clark au sujet des comics (Clark est sans doute trop bien pour lire ces torchons et aller voir des films) tout en relativisant sur le fait qu'il a mûri et passé l'âge pour ces idioties. Ambiance !
Le fan de comics, donc, ce terroriste, découvre le secret de Clark et tente de le pousser à se conduire en super-héros (en l'obligeant à sauver Lana). Peine perdue puisque Clark en a rien à battre de sauver le monde et préfère roucouler avec sa greluche dans son trou perdu, et tout cela est confirmé par la scène finale de l'épisode avec Clark qui jette pratiquement à la poubelle le sympathique cadeau de la starlette (une cape). Et donc, la morale de cet épisode est "il n'y a vraiment que ces dégénérés de lecteurs de comics pour croire à ces carabistouilles de héros qui sauvent le monde. Allez plutôt travailler dans les champs, bande de parasites !"
Et puis sinon, c'est le grand retour de Lionel Luthor, personnage intéressant une fois de plus desservi par une intrigue en mousse. Figurez vous que le malheureux est retenu depuis le premier épisode par une malade mentale (décidement, pour une si petite ville, il y a beaucoup de malades mentaux) recluse dans une cabane à proximité du barrage, qui fait pousser sa propre herbe (là j'extrapole mais bon, soyons dans l'esprit de la série) et piège le grand Lionel ... dans un piège à loups !

Mais le pompon est atteint quand on sait que la commanditaire de la barjo n'est autre que ... Lana ! Oui oui, vous avez bien lu : la greluche se révèle donc une fois de plus encore plus machiavélique que les maléfiques Luthor. Au niveau des secrets dans le couple Clark / Lana, c'est l'hôpital qui se fout de la charité ! En plus, en fin d'épisode, Lana se fait PWNée par Lionel, délivré par Lex, qui lui assène une bonne leçon mais ne semble pas lui tenir rigueur de sa détention (preuve que contrairement à son fils et à un certain Magyar, il a vraiment changé ?").
Pour le reste, Loïs s'escrime pour pas grand chose.
Au vu de l'épisode, on l'aura compris, la Tour des Héros est à classer dans les sites les plus dangereux du Net (fans de comics qui parlent des films de super-héros et tout simplement, ont des centres d'intérêt autres que pleurnicher sur son sort, se faire arracher ses chemises et faire des cachotteries).
Du coup, le deuxième épisode m'a beaucoup moins inspiré :
L'espionnage, c'est MAL !
Les photos volées, c'est MAL !
Les violations de domicile, c'est MAL !
Les flashbacks, c'est CHIC !
La NSA, c'est CHIC !
Les fondations bidons, c'est CHIC !Retour de la super Greluche, qui affole la Sécurité Nationale en manquant de se planter dans un avion ! Une fois n'est pas coutume, la continuité est respectée avec Kara partie à Washington après avoir visionné la vidéo du vaisseau avec Jimmy. Contrairement à Clark, elle se mouille pour découvrir la vérité (et se révèle étonnament performante en drague et informatique pour une extraterrestre endormie depuis 15 ans), même si au final, elle se fait pécho par l'agent Carter dans le manoir de Lex, ce dernier étant victime d'un traditionnel évanouissement après avoir été touché par une fléchette anesthésiante (je savais pas que les agents de la NSA se baladaient avec des pistolets de ce genre). Torturée par Carter, Kara retrouve ses souvenirs occultés, ce qui nous permet de découvrir un peu plus sur la mère de Clarkie (jouée par Helen Slater, si je ne m'abuse), sur le père de Kara, et de voir que les kryptoniens sont une bande de sales violeurs de domiciles qui profitent de l'absence du Moralisateur de de Martha partis à la messe pour foutre le boxon dans le Lieu Saint, se faire des propositions obscènes ("je suis amoureux de toi alors que t'es mariée à mon frère ! ") et prendre des photos pornos (non, là je déconne). Des scènes plutôt réussies, même si perso, ça ne m'a pas vraiment concerné (peut-être parce que je n'attends plus rien de cette série). Au final, Kara est sauvé par Clark et son meilleur pote Lionel (cf leur accolade lors de leurs retrouvailles, comme si la mort du Moralisateur en partie due à Lionel était complètement effacée) et les 2 cousins se réconcilient.
Du côté de Lana, de nouvelles cachotteries : après avoir payé une tarée pour emprisonner Lionel, voilà qu'elle a créée une institution bidon pour aider les victimes des météorites (elle qui dans la saison précédente appelait pratiquement à l'élimination physique des kryptomonstres) au lieu de faire des tartes aux pommes à son chéri. Et en plus, elle a l'air de passer plus de temps à mater Lex que de vraiment comploter. Lana, donc, est vraiment toujours aussi nulle ! Heureusement qu'elle est jolie, hein, elle a vraiment que ça pour elle !
Et enfin, Jimmy semble vouloir jouer un
remake encore plus pourri que l'original en amorçant une relation avec Kara. Le pauvre, Kara est autant du Minnesota qu'Henry Gale (référence pointue
inside) !