Ayant eu les 1000G récemment, j’ai décidé de vous faire part de mon ressenti sur ce Batman Arkham Asylum.
Le ScénarioAvec Paul Dini à la baguette, on ne peut être que rarement déçu. Alors, on apprend que suite à l’incendie de la prison de Blackgate, les sbires du Joker sont transférés à Arkham alors même que le Joker vient de se faire appréhender assez facilement. S’en suit, tout aussi facilement, sa libération. On redoute le vulgaire mano a mano entre Batman et son ennemi juré. Heureusement, c’est un peu plus complexe que cela puisque le Joker s’est en réalité servi de Batman pour atteindre sa véritable cible : le Dr.Young. Cette dernière dirigeait un projet qui consistait à tester du venin (provenant de Bane mais fortement modifié) sur certains patients de l’île. Le projet était financé par la société d’un certain Jack White (un des nombreux pseudos du Joker). Avec l’aide d’Oracle, on apprend alors que Young a voulu tout arrêter et a commencé à refuser l’argent qu’elle percevait. C’est pour cela que le Joker est revenu à l’asile : il compte trouver la formule du docteur et créer lui-même son armée de Titans. Batman va donc devoir trouver un antidote au venin et, se tourner logiquement vers la spécialiste des plantes : Pamela Isley. Elle lui révèle que certaines spores présentes dans le repaire de Killer Croc peuvent être utilisées pour créer un antidote et ainsi contrer les effets du Titan.
Le GameplayIl se divise en deux phases principales : la baston et l’infiltration (avec quand même un peu d’exploration et de la plateforme). Ce qui est génial avec ce jeu, c’est qu’il arrive à nous donner le même plaisir avec deux méthodes de jeu singulièrement différentes. Qu’est ce qu’il est jouissif de réaliser un enchainement de combo parfait en esquivant et en contrant les attaques qui viennent de toutes parts tout en s’adaptant aux types d’armes que l’adversaire à en sa possession (couteaux, bâton électrique, …). On retrouve cette même satisfaction lorsque l’on vide une salle de ses ennemis sans même être repéré une seule fois. Les phases d’exploration à la recherche des trophées/énigmes de Nigma ainsi que celles de plateforme avec Crane viennent apporter du sang neuf au jeu pour qu’il ne devienne pas trop répétitif. On acquiert également certains gadgets à différents endroits durant l’aventure : la Bat-Griffe dans la Batcave, le Gel explosif dans la Batmobile, la Tyrolienne dans le Batwing … Enfin, Batman possède ce mode détection qui lui permet de repérer les éléments du décor avec lesquels il peut interagir, ainsi que les ennemis (s’ils sont armés ou non). On notera également un mode détective qui nous permet de retrouver des pistes en suivant différentes traces (empreinte, ADN, phéromones, tabac …)
Les BossJe dois dire que j’ai attaqué le jeu directement en difficile.
Zsasz : On le rencontre deux fois dans l’aventure. La première fois il retient un garde en otage et menace de l’électrocuter s’il voit quelqu’un s’approcher. Il sert de « boss tuto » pour nous familiariser avec le grappin et les différentes manières d’aborder les ennemis. Il peut être neutralisé sans grande difficulté. A la limite, un prisonnier lambda aurait été pareil. La seconde fois il retient cette fois ci, avec un couteau sous sa gorge, le Dr.Young et menace de la tuer si Batman pointe le bout de ses oreilles pointues. Un simple Batarang dans la tête et l'affaire est pliée.
L’Épouvantail : C’est clairement le meilleur boss du jeu. On le rencontre à trois reprises. Chaque scène qui précède ces rencontres est un moment génial.
C’est de la plateforme purement et simplement sachant que l'on n’a pas droit à l’erreur. Le but étant de ne pas croiser le regard de Crane et d’arriver jusqu’au Bat-Signal pour le battre.
Bane : Lui par contre c’est le boss le plus dur du jeu. Il faut éviter ses charges ainsi que les rochers qu’il lance puis utiliser le Batarang pour l’assommer et ainsi pouvoir l’approcher pour lui enlever ses tuyaux (3 fois). Grande difficulté notamment avec les sbires du Joker qui viennent nous attaquer durant ce combat. De plus Bane augmente sa vie quand on ne l’attaque pas assez ! Toutefois, il ne se gênera pas pour foncer sur les gars du Joker. Premier gros moment difficile du jeu.
Harley Quinn : Ce n’est techniquement pas un boss puisque on ne l’affronte pas vraiment. D’ailleurs Batman ne la prend pas vraiment au sérieux ("
elle n’est pas très intelligente", rire moqueur …)
J'aime bien Batman quand il se fout un peu de la gueule de ses ennemis On a des vagues d’ennemis à battre en évitant les parties où le sol est électrifié (assez compliqué en difficile).
Killer Croc : Même problème que Harley, on ne l’affronte pas réellement, on se contente seulement d’éviter ses « attaques fracassantes » et de lui envoyer un Batarang sur son collier dès que la bête pointe le bout de son nez. Un passage avec un peu de tension tout de même puisque le prédateur que nous sommes, se retrouve soudain être la proie dans ces égouts.
Poison Ivy : Le boss deux fois trop long et assez ennuyeux (il faut éviter les boules lancées ainsi que les plantes qui sortent du sol et battre les sbires tout en lui envoyant des Batarang) Voilà …
Joker Titan : Un peu déçu par ce boss final. Eviter le Joker, puis lorsqu’il remonte, il se met à balancer des armes ainsi que des mini robots explosifs alors que ses sbires se ruent sur nous. Puis à un moment, le Joker se retourne pour observer l’hélicoptère de Jack Rider (3 fois de suite quand même c’est malin
) et c’est là qu’il faut utiliser la Bat-Griffe pour le faire tomber puis le rouer de coups.
Les Titans : C’est en quelques sortes les mini-boss du jeu. Une fois assimilée la méthode pour les battre, rien de bien compliqué. Mention spéciale à ce passage qui est selon moi
le moment le plus hard du jeu.
Les plus : La cape
, les discussions avec Oracle, les différents écrans de Game Over, les enregistrements et biographies, Nigma qui nous nargue de moins en moins au fur et à mesure que l’on résout ses énigmes, les esprits d’Arkham (dont le dernier que j’ai trouvé totalement par hasard en voulant revoir Clayface), un mode détection énorme (peut-être même un peu trop d'ailleurs), une intelligence artificielle qui évolue durant l’aventure (le Joker qui prévient ses sbires qu’il manque quelqu’un, les explosifs sur les gargouilles), les améliorations Waynetech (gameplay, armure gadgets), le fait qu’aucune information inutile ne vient polluer l’écran de jeu, le fait qu’on ne puisse pas mourir bêtement lorsque l’on rate son saut, le fait que l’île prend un tout autre visage à cause des plantes d’Ivy, la VF.
Les moins :Des musiques pas assez marquantes (certaines sont trop discrètes), des ennemis parfois assez aveugles, des temps de chargements un poil trop long qui cassent un peu le rythme, un mode détective très anecdotique, l’intérêt d’une « rejouabilité », la VF sur quelques personnages secondaires.
Bilan : Un excellent jeu.
Bonus : un petit clin d’œil à un acteur ayant incarné Batman au cinéma et un docteur dans une célèbre série médicale.