A l'occasion de la
Journée Mondiale des Femmes, les bas résille sont à l'honneur sur LTDH puisque nous vous proposons les fiches-perso de
Black Canary et de
Zatanna. : voir
iciRappelons que cette
journée décrétée par l'Onu est tout sauf anecdotique : en effet, si certaines discriminations restent présentes dans nos pays (différence de salaire, représentation, sexisme, voire violence conjugale), il est des pays où les droits des femmes sont totalement bafoués au quotidien (mutilations, traite des êtres humains, crime et séquestration). Cette journée a pour objectif de nous sensibiliser à cet état de fait. Plus d'info sur le site d'Amnsety International :
http://www.Droitsdesfemmes.net__________________________________________________________
Vecteur de communication important,
les comics ont indéniablement joué un rôle dans la perception et le statut des femmes. Héroïnes secondaires et souvent ingénues dans les années 40, elles ont ensuite été montrées comme des" femmes libérées", avec une connotation parfois anecdotique. Si l'évolution a encore continué jusqu'à nos jours où il arrive qu'une équipe super-héroïque soit dirigée par une femme et/ou composée de femmes à 50/50, on peut néanmoins encore déplorer une imagerie "femme-objet" dans certaines séries, même si c'est le genre qui le veut (pourquoi les femmes ne portent-elles jamais de training large dans les comics?)
Dans les
séries DC Animated, nous avons une représentation assez positive et équilibrée avec des femmes à la fois fortes, intelligentes, actives et attachantes. Côté héroïnes, la palette des caractères est variée même si Bruce Timm les représente volontiers comme des femmes de tempérament (peu de femmes timides dans la JLA...) voire colériques...
Le point commun entre la majorité des héroïnes et des criminelles, c'est certainement la
dignité qu'elles dégagent (Talia al Ghul, Amanda Waller, Poison Ivy). Il est effectivement rarissime dans les comics et dessins animés US de voir une femme bête et/ou laide. À titre d'exception, le personnage le plus connu est certainement
Mère-grand d'Apokolips...
Parmi les femmes sans pouvoir, qu'il s'agisse de Loïs Lane, de Martha Kent ou de Leslie Thompkins, toutes les
générations et toutes les
catégories socio-professionnelles sont représentées. Toutefois, la série ne s'attarde pas trop sur les relations entre les héros, les seuls couples réellement "décrits" étant Green Arrow / Black Canary, Green Lantern / Shayera et Bruce Wayne / Andrea Beaumont.
Notons, pour conclure que les scénaristes abordent subtilement des thèmes difficiles comme la violence conjugale (relation Joker / Harley Quinn - Veronica Vreeland), celui du mépris de la femme (le soldat Kasnien dans l'épisode "Hawk & Dove") ou encore le jeunisme (dans
La Fille du Calendrier).
Si vous avez d'autres exemples en tête ou que vous voulez donner votre avis : c'est à vous!