July 9, 2025, Wednesday, 189

Freedom Fighters: The Ray

De La Tour des Héros.

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La websérie peut être comparée aux sériées animées [[DC]] ou aux films [[DCUAOM]] contemporains, tant au niveau artistique que de l'animation. Les scènes d'actions sont bien articulées, et le choix du support animé pour des combats à prédominance magique est pertinent. Côté artistique, on retrouve notamment [[Phil Bourassa]] à qui on doit le design de personnages de nombreuses œuvres animées DC, incluant les films DCUAOM et les dernières séries comme '''''[[Young Justice]]'''''. À ce sujet, on pourra remarquer un "recyclage" de designs, clins d'œil qu'apprécieront les fans de la série :
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'''''Freedom Fighters: The Ray''''' étant réalisée sous le même format que '''''[[Vixen (websérie)|Vixen]]''''', beaucoup de remarques sont communes aux deux œuvres. La websérie peut être comparée aux séries animées [[DC]] ou aux films [[DCUAOM]] contemporains, tant au niveau artistique que de l'animation (que d'aucuns trouveront pourtant peu optimale). Le choix du support animé pour les combats et les pouvoirs est pertinent pour expérimenter avec les pouvoirs de [[Raymond Terrill (Arrowverse)|The Ray]]. Côté artistique, on retrouve notamment [[Phil Bourassa]] à qui on doit le design de personnages de nombreuses œuvres animées DC, incluant les films DCUAOM et les dernières séries comme '''''[[Young Justice]]'''''.
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Le format reste un inconvénient quant à l'avancée du scénario, bien trop rapide, qui voit le héros maîtriser ses pouvoirs à la seconde où il les reçoit — avec peu ou pas d'entraînement — et une histoire LGBT+ traitée en surface sans plus de temps pour un développement plus profond. Néanmoins, l'histoire est plus fluide que pour la première websérie, puisqu'elle a été pensée en tant que film avant d'être découpée en webisodes.
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La webserie a été saluée pour son imagerie forte — notamment l'ouverture sur Terre-X avec les symboles Nazis, l'univers sombre sous un ciel rouge — et le portrait réaliste de Ray qui lutte entre rendre ses parents fiers et vivre son identité au grand jour, conflit qui est rarement développé dans les média audiovisuels traitant des superhéros. Sur ce sujet, la performance de [[Russel Tovey]] a été applaudie pour son incarnation du personnage et sa capacité de montrer ce héros en devenir.
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Quelques bémols persistent pourtant. Le premier, causé par le format, est la rapidité de l'évolution de l'héroïne. Avec des six webisodes de quatre à sept minutes par saison, il est difficile de s'attarder sur un plus long développement personnel, sur le scénario, ou encore sur l'apprivoisement des pouvoirs du collier par Mari — qui passe de leur découverte à experte en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Ce dernier point est légèrement modéré dans le [[Vixen: The Movie|film]] où la séquence au zoo permet à Mari de s'éduquer sur le sujet, mais toujours de façon assez hâtive. La deuxième critique concerne le doublage assez "carton" des acteurs originaires de l'Arrowverse. Si la prestation de [[Neil Flynn]] ([[Chuck McCabe (Arrowverse)|Chuck McCabe]]) a été saluée, celles de [[Grant Gustin]] ([[Flash (Arrowverse)|Flash]]), [[Stephen Amell]] ([[Green Arrow (Arrowverse)|Arrow]]) ou encore [[Carlos Valdes]] ([[Cisco Ramon (Arrowverse)|Cisco Ramon]]) ont généralement été trouvées pataudes, robotiques, loin de leur aisance d'expression dans les séries live.
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Il convient de noter que '''''Freedom Fighters: The Ray''''' est la première série [[DC Animated|animée DC]] (et même live) où le rôle-titre est confié à un superhéros gay, suivant l'exemple de '''''Vixen''''' en ajoutant la websérie à l'effort perpétuel de représentation, où le nombre d’œuvres reste encore bien trop bas.
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Il convient de noter que '''''Vixen''''' est la première série [[DC Animated|animée DC]] où le rôle-titre est confié à un personnage féminin de couleur, ajoutant la websérie à l'effort perpétuel de représentation, où le nombre d’œuvres reste encore bien trop bas.
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Bien qu'intégrée dans la continuité de l'Arrowverse — avec des anecdotes la rattachant aux événements contemporains d''''''[[Arrow (série live)|Arrow]]''''' ou '''''Flash''''' — la websérie peut également être regardée sans aucune connaissance préalable de l'univers, ce qu'apprécieront les spectateurs qui ne les regardent pas mais veulent quand même savourer la websérie.
Bien qu'intégrée dans la continuité de l'Arrowverse — avec des anecdotes la rattachant aux événements contemporains d''''''[[Arrow (série live)|Arrow]]''''' ou '''''Flash''''' — la websérie peut également être regardée sans aucune connaissance préalable de l'univers, ce qu'apprécieront les spectateurs qui ne les regardent pas mais veulent quand même savourer la websérie.
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Version du 28 février 2022 à 18:09

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Cet article concerne la websérie animée. Pour les différentes versions du personnage, voir The Rayalt=Page d'aide sur l'homonymie

Freedom Fighters: The Ray
Série
Titre original Freedom Fighters: The Ray
Genre Aventure, Super-héros
Pays États-Unis
Maison de production Warner Bros. Animation
1re diffusion 2017-2018
Statut Série terminée
Nombre de saisons 2
Nombre d'épisodes 12 (+1 film)
Durée ± 6 minutes par webisode
Site d'origine CW Seed (déc. 2017 - juin 2018)
PortailForum

Freedom Fighters: The Ray est une websérie d'animation mise en ligne sur la plateforme CW Seed. C'est la deuxième série animée de l'Arrowverse. L'histoire suit les aventures du héros éponyme, accompagné par les héros établis dans les fictions live de l'Arrowerse.

Sommaire

Histoire

Travailleur social venant juste de perdre son emploi, le jeune Ray Terrill fait une rencontre inoubliable et se retrouve avec des pouvoirs extraordinaires, qui lui sont conférés par nul autre que son double d'une réalité alternative où la Terre entière est sous le joug des Nazis.

Mais des ennuis se profilent à l'horizon : son double a rapporté avec lui le sésame de la Résistance, et ses ennemis sont prêts à tout pour le récupérer…

Genèse

Surfant sur le succès de Vixen, la première websérie animée de l'Arrowverse, The CW veut enchaîner avec un nouveau héros : The Ray. Geoff Johns et Marc Guggenheim épluchent toutes les versions du héros existantes dans les comics avant de s'arrêter sur l’œuvre The Multiversity de Grant Morrison où The Ray est un héros gay qui fait partie d'une équipe de superhéros composée de minorités se battant pour la liberté sur une Terre sous le joug des Nazis. Même si Ray n'est pas le premier personnage gay de l'Arrowverse, il s'agit là du premier superhéros du genre. Tout comme Vixen a ouvert la marche avec, pour la première fois, une femme de couleur héroïne dans le rôle-titre, utiliser les personnages de cet univers permet de créer quelque chose de bien différent et d'utiliser des personnages qui n'ont jusqu'alors pas ou peu été représentés dans l'Arrowverse.

L'intérêt d'un personnage tel que Ray est que, contrairement aux autres superhéros de l'Arrowverse, malgré son bon fond et sa volonté d'aider les choses, il n'est pas un combattant. Il doit découvrir à l'intérieur de lui-même cette force pour le devenir, à l'opposé de Green Arrow qui démarre en machine à tuer.

La décision d'incorporer The Ray à l'Arrowverse s'est faite bien avant son apparition en live action ; néanmoins, c'est cette apparition qui a causé des délais à la production de la websérie, afin d'accommoder le design du personnage et la voix à l'acteur choisi pour le crossover live, qui a, par conséquent, été diffusé avant la mise en ligne de la websérie, alors que celle-ci définit les origines du héros.

Artistes

Créateurs du personnage Jack Harris et Joe Quesada
Conception Greg Berlanti et Marc Guggenheim
Producteurs exécutifs Greg Berlanti, Marc Guggenheim et Sam Register
Scénaristes Emilio Ortega Aldrich, Lauren Certo, Marc Guggenheim, Sarah Hernandez, Elizabeth Kim et Sarah Tarkoff
Réalisateurs Ethan Spaulding
Musiques Blake Neely et Daniel James Chan
Distribution des rôles Wes Gleason
Design des personnages Phil Bourassa
Animation Digital eMation

Commentaires

Freedom Fighters: The Ray étant réalisée sous le même format que Vixen, beaucoup de remarques sont communes aux deux œuvres. La websérie peut être comparée aux séries animées DC ou aux films DCUAOM contemporains, tant au niveau artistique que de l'animation (que d'aucuns trouveront pourtant peu optimale). Le choix du support animé pour les combats et les pouvoirs est pertinent pour expérimenter avec les pouvoirs de The Ray. Côté artistique, on retrouve notamment Phil Bourassa à qui on doit le design de personnages de nombreuses œuvres animées DC, incluant les films DCUAOM et les dernières séries comme Young Justice.


Équipière de Donald

Catherine Cobert (YJ)

Le format reste un inconvénient quant à l'avancée du scénario, bien trop rapide, qui voit le héros maîtriser ses pouvoirs à la seconde où il les reçoit — avec peu ou pas d'entraînement — et une histoire LGBT+ traitée en surface sans plus de temps pour un développement plus profond. Néanmoins, l'histoire est plus fluide que pour la première websérie, puisqu'elle a été pensée en tant que film avant d'être découpée en webisodes.

La webserie a été saluée pour son imagerie forte — notamment l'ouverture sur Terre-X avec les symboles Nazis, l'univers sombre sous un ciel rouge — et le portrait réaliste de Ray qui lutte entre rendre ses parents fiers et vivre son identité au grand jour, conflit qui est rarement développé dans les média audiovisuels traitant des superhéros. Sur ce sujet, la performance de Russel Tovey a été applaudie pour son incarnation du personnage et sa capacité de montrer ce héros en devenir.

Il convient de noter que Freedom Fighters: The Ray est la première série animée DC (et même live) où le rôle-titre est confié à un superhéros gay, suivant l'exemple de Vixen en ajoutant la websérie à l'effort perpétuel de représentation, où le nombre d’œuvres reste encore bien trop bas.

Bien qu'intégrée dans la continuité de l'Arrowverse — avec des anecdotes la rattachant aux événements contemporains d'Arrow ou Flash — la websérie peut également être regardée sans aucune connaissance préalable de l'univers, ce qu'apprécieront les spectateurs qui ne les regardent pas mais veulent quand même savourer la websérie.

Voix

La version française a été réalisée en France par le studio Deluxe Media Paris.
Adaptation par : Yannick Ladroyes.
Direction artistique de Stanislas Forlani.
Les noms de comédiens apparaissant à l'écran pour la VF sont : Olivier Martret, Benjamin Douba-Paris, Antoine Schoumsky, Benjamin Lhommas, Zina Khakhoulia, Sylvain Agaësse, Mario Bastelica, Ingrid Donnadieu, Ariane Aggiage, Caroline Bourg, Eilias Changuel, Virginie Hénocq, Christophe Lemoine, Jean-Baptiste Marcenac, Isabelle Turschwell et Thierry Walker.

Rôles principaux
Personnages Voix originales Voix françaises
The Ray/Raymond Terrill Russell Tovey Olivier Martret
John Trujillo Jason Mitchell Benjamin Douba-Paris
Overgirl Melissa Benoist Zina Khakhoulia
Black Condor Jason Mitchell Benjamin Douba-Paris
Phantom Lady Dilshad Vadsaria Ingrid Donnadieu
Vibe Carlos Valdez Antoine Schoumsky
Un tableau détaillé reprenant de très nombreux rôles est disponible sur la fiche du film.


Diffusions

Aux États-Unis

I. La première saison est mise en ligne en une fois sur CW Seed — la plateforme de streaming de la chaîne The CW — le 8 décembre 2017. La deuxième saison est elle mise en ligne le 19 juin 2018.

II. La deuxième saison est auparavant diffusée le 18 juin 2018 en exclusivité au SDCC.

En France

I. La websérie n'a jamais à ce jour été diffusée en France. Néanmoins, le 21 janvier 2022, Toonami diffuse à 20h55 le film Freedom Fighters: The Ray, rendant ainsi disponible pour la première fois la version française de la websérie. Il bénéficie par la suite de nombreuses rediffusions.

Voir aussi

Sources et autres liens recommandés :