Série | FAQ | Listes | Guide des épisodes | Personnages | Médias | Liens | Prods | Bonus | Forum

Présentation

Histoire

La nuit tombée, dans les rues de Gotham City, les femmes de poigne ne manquent pas ! Il y a Catwoman, voleuse et collectionneuse raffinée ; Poison Ivy et Harley Quinn, duo de criminelles singulièrement assorties ; Zatanna, magicienne justicière ; et enfin Batgirl, fille du commissaire Gordon et bras droit de Batman.

Genèse

En juillet 2000, parallèlement à la série Lobo, Warner Bros continue l’aventure de l’animation Flash sur le web en prolongeant l’Univers DC Animé. Pour une telle aventure, Batman est un sujet porteur mais qui ne doit pas être surexploité. Un compromis est alors trouvé : utiliser l’univers du Justicier de Gotham sans faire apparaître le personnage ! Et comme l’équipe de Bruce Timm adore mettre en scène de jolis personnages féminins, rien de plus naturel que d’utiliser ceux développés dans Batman TAS puis dans The New Batman Adventures : Batgirl, Catwoman, Harley Quinn, Poison Ivy, Zatanna, Montoya…

Gotham Girls, moins "controversable" que la série trash Lobo, connaîtra trois saisons. Les deux premières sont constituées d’épisodes jouant principalement la carte de l’humour, voire du non sens (dans un format aussi réduit que 3 minutes, il est difficile de faire du drame), tandis que la troisième saison se voudra plus "élaborée" avec une histoire à suivre sur dix épisodes. Le site original gothamgirls.com est en train de disparaître, mais les épisodes restent heureusement "visionnables" depuis notre guide des épisodes.

Artistes

Voix

Les personnages principaux conservent leurs voix "habituelles" déjà entendues dans les précédentes séries (Batman TAS, The New Batman Adventures, Superman TAS…). La série n'ayant pas été doublée en français (ni dans aucune autre langue d'ailleurs), nous ne donnons ci-dessous que les voix originales.

Commentaires

Attrayantes et sexy, les héroïnes croquées par Bruce Timm (surtout depuis Superman et The New Batman Adventures) se virent donc attribuer leur propre série en même temps que Lobo, le chasseur de primes de l’espace. Bien que différentes dans leur humour, les deux séries connaissent les mêmes qualités et les mêmes défauts : un support qui consent plus de liberté mais une technologie qui ne permet pas encore de l’animation de grande envergure… ni de longue durée. Les épisodes très courts se plient plus facilement au genre de la comédie et si celle-ci était abordée avec finesse dans les séries pour la télévision, ici on tangue entre le meilleur et le plus facile, surtout dans les deux premières saisons.  

L’originalité de Gotham Girls est, comme Lobo, de laisser surtout place à des personnages qui ne sont pas des héros. En effet, la série ne s’intéresse pas uniquement à Batgirl, ou même Zatanna (déjà apparue dans la série Batman TAS) mais aussi à Catwoman, à Poison Ivy ou à Harley Quinn ! Au sujet de ces deux dernières — détail significatif démontrant la liberté dont jouit la série — elles sont à nouveau co-locataires comme dans le fameux épisode Harley and Ivy (de la série Batman TAS) et quand on connaît les dessins gentiment coquins que Bruce Timm a consacrés à ce duo, on se dit, en regardant Gotham Girls, que la relation de ces deux criminelles est véritablement ambiguë.  

Si le support web offre une relative liberté aux auteurs, on est cependant loin de Lobo (et de son humour à la South Park) qui s’adresse plutôt à un public averti. Pour preuve, Gotham Girls est aujourd’hui encore facilement trouvable sur le web alors qu’il y a belle lurette que Lobo a disparu après avoir sans doute embarassé quelques pontes de chez Warner.

Les deux premières saisons de Gotham Girls, si elles sont ludiques (notamment grâce aux séquences interactives), ont parfois un scénario un peu enfantin (effet accentué par le dessin nécessairement simplifié par rapport aux séries télé). Néanmoins, à côté de cela, la série fourmille de clins d’œil et de détails qui feront sourire les spectateurs adultes. Quant à la 3e saison, véritable enquête policière saupoudrée d’humour, elle se suit avec énormément de plaisir : le scénario est complexe, les situations plus recherchées, les erreurs techniques s’amenuisent, l’animation est plus fluide et les enjeux de l’histoire suscitent véritablement l’intérêt du spectateur-internaute…  

Diffusions