De La Tour des Héros.
Arnold Stromwell est un chef de gang criminel de Gotham City .
D'après les séries
Dans Batman : La Série animée
Arnold Stromwell sombre dans la délinquance dès son plus jeune âge, en dépit du profond dégoût que cela inspire à son jeune frère, Michael. Ce dernier perd une jambe en sauvant la vie d'Arnold, expérience largement traumatisante pour le jeune hors-la-loi.
Au fil des années, Arnold parvient progressivement à gravir les échelons du milieu du crime. Durant cette période, il cache dans sa propre maison son neveu Tony Zucco lorsque ce dernier est recherché pour le meurtre des Grayson. C'est ainsi que Stromwell reçoit la visite de Batman. Une fois le justicier masqué sorti, il ne faut pas plus d'un instant pour que Zucco soit mis à la porte par son oncle.
Le temps passe et Stromwell continue à s'enfoncer de plus en plus dans le crime, se lançant même dans le trafic de drogue, ce qui pousse son épouse Connie à le quitter. Les choses empirent encore lorsque le fils d'Arnold, Joseph, disparaît mystérieusement alors qu'une guerre des gangs éclate entre Stromwell et Rupert Thorne. Ce dernier tente de piéger son adversaire mais Batman le sauve puis l'emmène voir son fils, soigné dans un centre de désintoxication après qu'il est devenu accro à la drogue vendue par son père. Bien qu'horrifié par l'état dans lequel Joseph se trouve par sa faute, Stromwell refuse toujours de se rendre et seule l'intervention de Michael, devenu prêtre, parvient à le ramener à la raison. Repenti et épaulé par son frère, Arnold révèle tout ce qu'il sait sur le milieu criminel à la police.
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Analyse
Concept d'abord introduit à travers Rupert Thorne, Arnold Stromwell permet à Batman TAS de présenter à nouveau un personnage mafieux digne d'un film noir, l'ambiance d'Il n'est jamais trop tard renvoyant d'ailleurs fortement à divers films de gangsters. Toutefois, Stromwell y est traité de manière non-manichéenne puisque l'histoire de l'épisode est avant tout celle de sa rédemption.
Dès ses premières scènes, le côté bourru du personnage est contrasté par son inquiétude causée par la disparition de son fils puis par les, ô combien marquants, flashbacks relatant un ancien traumatisme. Le scénario réussit ainsi le tour de force de créer de l'empathie pour le personnage sans pour autant occulter son statut de caïd de la pègre.
Ces mêmes flashbacks permettent également d'approfondir la psychologie de Stromwell, nous apprenant notamment comment il commit de petits délits dès son enfance, période à laquelle ses ambitions concernant le contrôle de Gotham City étaient déjà présentes. Ce besoin de tout contrôler semble être le moteur de son comportement destructeur qui fera perdre toute conscience au personnage, poussant le cynisme jusqu'à maquiller son trafic de drogue en un commerce de bonbons.
Son repentir n'arrive pas de manière brutale puisqu'après le départ de sa femme puis l'internement de son fils, drogué par sa propre marchandise, il lui faudra pour finir les sages paroles de Michael. La participation de Batman n'est bien entendu pas à négliger et démontre encore une fois que le Chevalier Noir est prêt à venir en aide, y compris aux pires criminels, pour revenir du bon côté de la barrière.
La dernière scène d'Il n'est jamais trop tard constituait une fin idéale pour le personnage. On en reviendrait presque à regretter sa brève réapparition dans Robin se rebiffe, même si les scénaristes l'ont heureusement située antérieurement par l'intermédiaire d'un flashback. Alors que Batman faisait preuve d'une certaine empathie pour lui dans l'épisode précédent, il est ainsi surprenant de le voir le malmener ainsi, même si le contexte le justifie. On pourra en revanche trouver la manière dont il congédie Tony Zucco, son immonde neveu, plutôt savoureuse.
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Notes sur le design
Arnold Stromwell possède des traits assez durs, révélateurs de son caractère bourru. Son costume renvoie quant à lui à l'influence des films centrés sur la mafia, largement présente dans BTAS.
Voix originales
Eugene Roche interprète Arnold Stromwell dans la version originale.
On notera aussi que la voix d'Arnold enfant est celle d'Alan Roberts, le seul rôle connu de sa carrière en plus de Kit dans certains épisodes de Super Baloo.
Voix françaises
En VF, deux comédiens (sans compter celui incarnant Arnold enfant, qui n'a pas été identifié) se sont succédés sur le personnage :
Épisodes
Légende :
: épisodes-clés exposant les origines du personnage ou relatant des évènements dont les conséquences seront importantes dans la vie de celui-ci.
(caméo) : épisode dans lequel le personnage n'apparaît qu'un bref instant, généralement sans avoir de réplique.
(mentionné) : épisode dans lequel le personnage n'apparaît pas mais dans lequel il est mentionné.
Références
Sources images et infos :