Le Rat-masseur de Boîtes

Harrold Loomis est un comédien participant en qualité de membre du jury à une compétition télévisée qui récompense chaque année « la personne la plus drôle de Gotham City ». Aussi, lors d'une édition, en interrompant la désignation du gagnant, le Joker grimé en comique intrus se fait renvoyer par les trois juges, auxquels il jure vengeance. Un an plus tard, le dément ourdit alors le plan de les humilier par le biais des contrôleurs cérébraux du Chapelier Fou.

Ainsi, Harrold Loomis, vêtu d'un long manteau et d'un chapeau, entre dans un centre commercial dont il embête la clientèle. Sermonné par une vendeuse, il enlève ses habits pour faire place à son costume du « Rat-masseur de Boîtes », avant de faire parler sa mitraillette pour dissuader toute rebellion envers son but : récupérer des babioles et contenants vides. Mais Batman intervient et le désarme. Le Rat-masseur de Boîtes tombe ensuite dans le piège du héros en allant percuter un panneau électrique. À terre et K.O, il est enfin reconnu par Robin.

Tout comme son infortuné collègue Buddy Standler, il atterrit ensuite en prison.

De la même manière que le Prince du Condiment et Super Madame Propre avec qui il partage la vedette de Crise de rire, le Rat-masseur de Boîtes est un personnage parodique des super-vilains hauts en couleurs des comics de l'Âge d'Argent. En outre, sa voix rigolote, son costume de souris au gros ventre et sa façon bondissante de se déplacer lui confèrent un aspect cartoon très marqué. D'autant plus qu'il se fait malmener par Batman de diverses façons, tel Grosminet des dessins animés de Looney Tunes.

On note aussi chez lui un comportement très enfantin, comme si tout ce qu'il faisait relevait du jeu sans conséquences. Pourtant, l'utilisation de son arme le rend extrêmement dangereux. Ce décalage avec la réalité s'affiche le plus nettement lorsqu'il se met à tirer partout, avec un air béat qui reflète une totale inconscience. La menace véritable qu'il représente face à des innocents tend alors à amoindrir le caractère drôlatique du personnage, et rappelle celle du Joker.

Les répliques sont une composante importante chez le Rat-masseur de Boîtes car il utilise beaucoup de jeux de mots, contribuant à son aspect comique. La VO y ajoute une légère dimension "gangster" qui renvoie à sa mitraillette mais constraste avec (et, du coup, renforce) tout son côté ridicule.

Une autre facette amusante concerne, en tant que bandit sévissant dans un temple de la consommation, son rejet de l'argent au profit de vols d'objets insignifiants. Cela n'est pas dû au hasard car, en VO, son nom (Rat Pack) est le mot anglais qui désigne une espèce nord-américaine de rat qui construit son abri grâce aux débris de son environnement.

On ne sait en revanche pas grand-chose sur Harrold Loomis (Harry en VO). On peut seulement deviner qu'il est un comique comme les autres juges et que son nom est probablement inspiré du célèbre comédien Jerry Lewis et peut-être aussi, vu le côté cartoon du Rat-masseur de Boîtes, de Looney Tunes.

Enfin, il ne fait peu de doutes que Loomis sort immédiatement de prison après la fin de Crise de rire.

En VO, le personnage du Rat-masseur de Boîtes est doublé par Grant Shaud.

À ce jour, le comédien qui double le Rat-masseur de Boîtes n'a pas été identifié.

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• 83. Crise de rire