De La Tour des Héros.
(Redirigé depuis
G. Carl Francis)
Dans le DC Animated Universe, G. Carl Francis est un employé du bureau des droits d'auteur de Gotham City.
D'après les séries
Dans Batman : La Série animée
Lorsque le Joker décide de revendiquer des droits d'auteur en déposant ses « poissons-Joker », il prend pour cible le fonctionnaire G. Carl Francis, spécialisé dans la question. Celui-ci, terrorisé, lui explique tant bien que mal qu'il n'est guère possible de déposer de copyright sur une ressource naturelle telle qu'une espèce animale, mais reçoit alors un ultimatum lui laissant jusqu'à minuit.
Protégé par la police et Batman à son domicile, G. Carl Francis est tout de même empoisonné par un gaz du Joker, combiné au parfum d'Harley dont il fut aspergé quelques heures plus tôt. Un antidote lui est néanmoins administré par Batman.
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D'après les comics
L'épisode, qui se nomme en anglais The Laughing Fish, est adapté d'une histoire du même nom, écrite par Steve Englehart, dessinée par Marshall Rogers et encrée par Terry Austin.
Le scénario est quasiment le même au dialogue près pour G. Carl Francis, à l'exception près que Batman n'a guère prévu de plan de secours pour le guérir. Il meurt ainsi de la combinaison des deux substances chimiques ingérées.
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Analyse
Après Charlie Collins, père de famille lambda, la série nous livre une nouvelle cible de la folie du Joker, G. Carl Francis, simple employé parmi tant d'autres, rouage de l'administration, qui se heurte à l'absurdité de l'esprit du clown.
En effet, G. Carl Francis incarne entre autres ici la loi et la logique pure. Son discours rationnel, didactique, à l'encontre du Joker, ne peut raisonner les délires imprévisibles du clown, qui se situe justement à l'opposé de cette cohérence. Mais G. Carl Francis représente aussi l'innocence. Lors de son échange avec Batman, il lui fait part non seulement de la modestie de son statut professionnel, ne pouvant aider le Joker quand bien même il le voudrait, mais aussi de sa vie jusqu'à présent sans tache. Ce côté pur, naïf, le rend réellement pathétique. Plutôt que de viser un citoyen avec des zones d'ombre, ayant des choses à cacher, pour le faire chanter, le Joker choisit de menacer un véritable agneau.
Là où Charlie Collins réussissait à se relever de sa confrontation avec le Joker, G. Carl Francis ne doit son salut qu'aux talents scientifiques de Batman et n'a pas vaincu le clown de lui-même. De par sa personnalité timorée, la peur instillée par le Joker perdurera sans doute un certain moment chez lui. On peut cependant penser qu'après s'être amusé avec son souffre-douleur du moment, qu'il croit en plus sous l'effet de ses toxines, le Joker a tôt fait de clôturer ce chapitre et de passer au quidam suivant.
Le personnage sert aussi à souligner, dans un épisode particulièrement mature et effrayant, la sempiternelle désuétude de la police de Gotham face à la menace des supervilains. Sa protection policière à domicile, comme Batman le démontre, fut pour le moins inefficace. Paul Dini opte toutefois pour sa survie, là où la bande dessinée dont est tirée l'épisode l'éliminait véritablement sous les effets du gaz, sans doute pour adapter un tant soit peu une aventure déjà assez violente au jeune public.
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Notes sur le design
Vêtu d'une chemise rose, de bretelles et d'un noeud papillon, le look de G. Carl Francis complète le tableau, avec sa silhouette et ses expressions faciales, du parfait fonctionnaire.
Voix originale
Voix française
Épisodes
Légende :
: épisodes-clés exposant les origines du personnage ou relatant des évènements dont les conséquences seront importantes dans la vie de celui-ci.
(caméo) : épisode dans lequel le personnage n'apparaît qu'un bref instant, généralement sans avoir de réplique.
(mentionné) : épisode dans lequel le personnage n'apparaît pas mais dans lequel il est mentionné.
Références
Sources images et infos :