De La Tour des Héros.
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| + | '''''Il n'est jamais trop tard''''' est un épisode bien particulier et ce à plusieurs titres. Tout d'abord, il n'y a aucun super-criminels mais seulement de simples chefs de pègre. L’épisode constitue un véritable hommage aux films de gangsters des années 30-40 et il recourt allègrement aux codes du genre : borsalino, mitraillettes et vieilles Berlines. Tout cela confère une ambiance très réaliste, sombre et résolument rétro à cet épisode, en parfaite adéquation avec l'esthétique de la série. |
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| + | * La présence d'éléments religieux est aussi bien maîtrisée : le personnage de [[Michael Stromwell]], parfaite antithèse de son frère, apporte une notion d'espoir et d'optimisme. On soulignera que l'ombre de [[Batman (DCAU)|Batman]] dans l'église — au demeurant, inquiétante — évoque un peu celle d'un démon. |
| + | * Par ailleurs, c'est l’un des rares épisodes où Batman ne règle pas la situation en envoyant son adversaire derrière les barreaux. Certes, [[Rupert Thorne (DCAU)|Thorne]] est arrêté à la fin mais c'est surtout la rédemption de [[Arnold Stromwell|Stromwell]] qui est intéressante. Il s’agit d’un choix scénaristique judicieux qui montre un certain sens de la compassion chez Batman. |
| + | * Enfin, et c’est le plus important, l'image forte de cet épisode demeure le jeune [[Joseph Stromwell|Joseph]] dans la clinique de désintoxication. Une fois encore, la série fait preuve de maturité, évitant les discours moralisateurs ou bien-pensants et donne une vision réaliste et sans complaisance des méfaits de la drogue. |
| + | * Les deux flash-back montrant la jeunesse de Stromwell et son frère sont construits intelligemment, de manière à laisser planer le suspens sur leur sort. |
| + | * [[Lolita Ritmanis]] signe la musique de cet épisode, parfois haletante, parfois mélancolique, digne des meilleurs films du genre. C’est elle qui plus tard composera les deux thèmes des génériques de '''''[[Justice League]]''''' et '''''[[Justice League Unlimited]]'''''. |
| + | * Quant à l’animation, elle est extrêmement fluide : on retiendra particulièrement certains plans et certains effets comme le jeu de reflets dans les vitres de voiture, l'incendie, la bombe fumigène ou la scène du train, qui sont particulièrement soignés. |
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Version du 19 mars 2010 à 08:30
Il n'est jamais trop tard (It's Never Too Late) est, selon l'ordre idéal, le 12e épisode de Batman : La Série animée. Cet épisode marque la première apparition, dans la série et dans le DCAU, d'Arnold Stromwell.
Histoire
La guerre des gangs fait rage à Gotham. Alors que le caïd de la drogue Arnold Stromwell lutte contre la montée en puissance de Rupert Thorne, son jeune rival, il doit également faire face à un problème encore plus préoccupant : la disparition mystérieuse de son fils Joseph.
Persuadé que Thorne en est le responsable, Stromwell engage des négociations et obtient une trêve avec son rival. Mais la rencontre est en fait un guet-apens : Thorne a fait piéger l’endroit et Stromwell ne doit son salut qu’à Batman qui le sauve in extremis.
Le Justicier Masqué lui propose alors de collaborer avec la police pour faire tomber Thorne, en échange de quoi il retrouvera son fils disparu. Batman ayant retrouvé le jeune homme, Stromwell découvre horrifié que son fils est victime de la drogue vendue par ses propres hommes et suit une cure de désintoxication. Le criminel essaie pourtant d’éliminer Batman lorsqu’ils sont pris pour cible par le gang de Thorne.
Au cours de sa fuite, Stromwell est intercepté par son frère Michael qui le replonge dans de douloureux souvenirs : ce dernier a en effet perdu une jambe en lui sauvant la vie alors qu'ils étaient enfants. Devenu aujourd’hui prêtre, Michael parvient à convaincre son frère de faire amende honorable.
Et alors que la police arrête Rupert Thorne et son gang, Stromwell se décide à faire une déposition contre lui.
Doublage
Distribution
Remarques
Commentaires
Titres
Le titre VF est est une traduction exacte du titre original.
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Analyse
Il n'est jamais trop tard est un épisode bien particulier et ce à plusieurs titres. Tout d'abord, il n'y a aucun super-criminels mais seulement de simples chefs de pègre. L’épisode constitue un véritable hommage aux films de gangsters des années 30-40 et il recourt allègrement aux codes du genre : borsalino, mitraillettes et vieilles Berlines. Tout cela confère une ambiance très réaliste, sombre et résolument rétro à cet épisode, en parfaite adéquation avec l'esthétique de la série.
- La présence d'éléments religieux est aussi bien maîtrisée : le personnage de Michael Stromwell, parfaite antithèse de son frère, apporte une notion d'espoir et d'optimisme. On soulignera que l'ombre de Batman dans l'église — au demeurant, inquiétante — évoque un peu celle d'un démon.
- Par ailleurs, c'est l’un des rares épisodes où Batman ne règle pas la situation en envoyant son adversaire derrière les barreaux. Certes, Thorne est arrêté à la fin mais c'est surtout la rédemption de Stromwell qui est intéressante. Il s’agit d’un choix scénaristique judicieux qui montre un certain sens de la compassion chez Batman.
- Enfin, et c’est le plus important, l'image forte de cet épisode demeure le jeune Joseph dans la clinique de désintoxication. Une fois encore, la série fait preuve de maturité, évitant les discours moralisateurs ou bien-pensants et donne une vision réaliste et sans complaisance des méfaits de la drogue.
- Les deux flash-back montrant la jeunesse de Stromwell et son frère sont construits intelligemment, de manière à laisser planer le suspens sur leur sort.
- Lolita Ritmanis signe la musique de cet épisode, parfois haletante, parfois mélancolique, digne des meilleurs films du genre. C’est elle qui plus tard composera les deux thèmes des génériques de Justice League et Justice League Unlimited.
- Quant à l’animation, elle est extrêmement fluide : on retiendra particulièrement certains plans et certains effets comme le jeu de reflets dans les vitres de voiture, l'incendie, la bombe fumigène ou la scène du train, qui sont particulièrement soignés.
Diffusions
Quelques diffusions et rediffusions que nous avons pu relever sur les chaînes francophones :