De La Tour des Héros.
Ci-dessous, la première partie de la traduction de la Bible de Batman TAS.
Le document étant relativement long, celui-ci a été réparti sur quatre pages :
Introduction
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La nuit à Gotham. Seule la lueur de la lune perce l'obscurité. Les ombres sont noires et menaçantes. Différents sons se font entendre dans l'air épais de la nuit : des vitres brisées, des néons pulvérisés, des voix amères, dures et ses sirènes de police. Toujours des sirènes de police. La plupart des gens qui fréquentent Gotham la journée ont fui depuis longtemps dans leurs banlieues ou dans leurs appartements sécurisés. En effet, l'endroit n'est pas sûr une fois la nuit tombée.
Une et une seule personne empêche Gotham de sombrer dans une mer de corruption et de désespoir. Un être sombre drapé dans le mystère autant que dans les ténèbres. Tel une chauve-souris, il surgit de la nuit pour fondre sur le mal de Gotham. Pour certains, il est simplement une légende, pour d'autres, il est un vengeur dévoué. Mais pour les criminels, il est leur pire cauchemar. Il est… Batman !
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Style d'écriture et structure
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Notre série mettra l'accent sur des trames bien structurées, contenant des dialogues vivants et des personnages aux actes motivés et compréhensibles. Nous voulons que les informations soient claires et transmises aussi visuellement que possible. Nous privilégions les "raccourcis visuels" plutôt que les longs discours.
Nous souhaitons encourager nos scénaristes à tirer parti des possibilités visuelles quasi illimitées de l'animation. Avec notre Batman animé, nous pouvons mettre au point des scènes énormes et des effets spéciaux qui ne pourraient jamais être réalisés en action live. Utilisez cet avantage !
Nous encourageons les scénaristes à créer des séquences d'action et de combats plus ambitieuses que dans les live. Gardez les images et les actions claires et vives. Donnez-nous des détails qui inspireront les réalisateurs et les producteurs. Utilisez le pouvoir des mots.
Nous souhaitons attirer l'attention sur "l'arena", c'est-à-dire le lieu où se déroule chaque épisode. En effet, les histoires qui ont un univers cohérent fonctionnent mieux. Cela ne signifie pas que Batman ne doit pas se déplacer dans ses aventures, mais que les lieux (et particulièrement ceux des climax) devront être établis comme il se doit et préfigurés. N'oubliez pas que nous prévoyons 65 épisodes : il n'y a donc pas de raisons d'en montrer trop dans chaque épisode. Nous voulons diffuser des aventures mémorables et identifiables que le public voudra voir et revoir, tout comme la série Superman des Fleischer.
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Des structures en 3 actes
Structurellement, nous voulons que chaque épisode de 22 minutes fonctionne comme un court métrage uniforme et restreint. Nous souhaitons une structure cinématique en trois actes qui contiennent chacun des scènes d'actions et un développement conduisant à la conclusion finale. Nous aimerions particulièrement que chaque histoire propose une action majeure… habituellement dans le 3e acte.
Acte 1 : Le premier tiers du script devrait répondre aux nécessités d'un premier acte. C'est une mise en place dans laquelle le ton et la direction de l'épisode sont établis, ainsi que l'introduction des personnages et leur ordre du jour.
Acte 2 : Le deuxième tiers du script comprend le deuxième acte, dans lequel l'histoire se développe, la tension monte, la parade de l'adversaire est mise en place et l'action devient fatidique, menant à une conclusion inévitable.
Acte 3 : Le dernier tiers du script comprendra le climax de l'épisode et la résolution de l'histoire. Tout ce qui a été établi dans les deux premiers actes doit être résolu dans celui-ci. Afin de trouver une fin satisfaisante, pensez toujours à garder un "gros morceau" pour le 3e acte. L'action doit toujours amener à un grand final.
Cliffhangers : À la fin de chaque acte, il y aura une page de publicité. Nous voulons être certains d'avoir des cliffhangers, des pics ou des révélations lorsque la pause commence. Pourtant, nous ne voulons pas que Batman soit chaque fois dans un suspens : essayez d'utiliser des moyens créatifs pour garder les spectateurs en haleine.
Directives relatives à l'humour
L'humour dans notre version de Batman doit émaner de personnages réalistes, plus vrais que nature, et jamais de l'ironie ou du ridicule [tongue-in-cheek campiness]. Quelques phrases sèches lors de situations difficiles ou quelques commentaires occasionnels à propos des excentricités des vilains costumés correspondent au contexte réaliste que nous voyons pour notre Batman.
Pour les vilains, un certain humour noir et des dialogues intelligents sont de mise, pourvu qu'ils reflètent de manière réaliste l'esprit du personnage et non celui du scénariste. Bien entendu, tout le monde ne peut pas se comporter comme le Joker et nous encourageons les scénaristes à traiter leurs personnages de façon distincte.
Enfin, nous voulons faire le minimum d'allusions à la culture populaire. Nous ne sommes pas opposés à une satire des grandes tendances culturelles ou des interprétations récentes de comics, tant qu'elles sont vraiment occasionnelles. Après tout, il s'agit de Batman et pas de Jonathan Swift [NDT : l'auteur des Voyages de Gulliver].
Souvenez-vous que l'humour de notre série doit encore être d'actualité dans 10 ou 20 ans. Nous devons donc éviter les références spécifiques qui ne seront plus relevantes dans le futur.
Batman
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Le Batman sera dépeint comme le vengeur masqué de Gotham City. Apparaissant seulement de nuit, il utilisera ses gadgets sophistiqués, ses capacités de détective et son image effrayante pour combattre le crime. Il parlera seulement lorsque c'est nécessaire et seulement avec des phrases courtes et laconiques.
Bien qu'on le considère erronément comme un "auto-justicier" [vigilante], le Batman respecte un code de conduite qui lui interdit de tuer. Il peut terroriser un criminel en le pendant par les pieds du haut d'un building, mais il ne s'abaisse jamais au niveau du criminel en le tuant.
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Notre version de Batman s'appuie plus sur sa propre capacité de déduction et de combat que sur ses gadgets. Respectueux de la conception originelle du Batman en tant que "plus grand détective du monde", nous voulons souligner ses capacités mentales lorsqu'il rassemble des indices sur une affaire ou lorsqu'il utilise ses immenses connaissances scientifiques dans le laboratoire de la Batcave. C'est un combattant du crime polyglotte et maître en déguisements. En plus de Bruce Wayne, le Batman possède plusieurs autres alter ego, tels que Slugger Sprang, une canaille à la petite semaine qui traîne dans le milieu criminel sur les docks miteux.
Son aptitude mentale sert aussi le Batman en action. Lorsqu'il est confronté à une situation dangereuse, il ne manque jamais d'utiliser le bon instrument pour se sortir du pétrin. Le plus souvent, c'est une lame de rasoir qui le sort des pièges, plutôt qu'une ceinture de sécurité. Son style de combat combine des éléments de judo, de jujitsu, de karaté et de combat de rue à l'ancienne. Bien qu'il soit doué pour les arts martiaux, le style de combat de Batman n'est pas à proprement parlé oriental.
La peur est l'une des plus puissantes armes du Chevalier noir et grâce à son aura mystérieuse, il cultive une image presque surhumaine. À cause de sa vitesse, de son deltaplane en forme de chauve-souris et de ses armes sophistiquées, telles que les Batarangs ou les grenades fumigènes, on le prend pour un adversaire invincible – apparemment à l'épreuve des balles, capable de voler et d'apparaître n'importe où.
Parmi les autres armes contenues dans sa Bat-ceinture, on trouve des clés universelles [skeleton keys], des menottes, des cordes légères et incassables, des mini-traceurs électroniques et un radio-transmetteur. Batman utilise aussi le Batboat, relié à Gotham Harbor par une rivière souterraine, et le Batwing, un petit jet de combat capable de décollages à l'horizontale (comme un jet "Harrier jump") et de vol stationnaire.
Dans notre série, Batman vient de commencer sa croisade contre le crime et la plupart des policiers le considèrent comme un "auto-justicier" voire comme une menace pour la ville. Loin de ces considérations, le Commissaire Gordon sait bien quel puissant gardien Gotham possède en la personne de Batman.
Bruce Wayne
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Ce qui va se distinguer dans notre série, c'est le fait que Bruce Wayne y est le déguisement et Batman la vraie personne.
Dans l'esprit des habitants de Gotham, Bruce Wayne est la dernière personne qui puisse être associée avec le justicier Batman. Son image publique est celle d'un playboy blasé et jet-seteur. Selon l'opinion publique, Bruce est un homme dont les riches parents on été assassinés quand il était petit et qui depuis, passe son temps à dilapider la fortune familiale.
Pour s'assurer qu'on ne le voit pas comme un riche bienfaiteur, Wayne maintient une façade de snobisme et d'indifférence et cache ses contributions caritatives derrière des sociétés bidons. Cette réputation d'égocentrisme le protège donc de toute suspicion et lui permet de financer ses opérations de justicier grâce à l'immense fortune des Wayne. Dès que Bruce Wayne est loin des regards extérieurs, sa personnalité redevient immédiatement celle de Batman.
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Bien qu'on qualifie souvent Bruce Wayne de personne publique, élitiste et égoïste, c'est le prix à payer pour être hors de tout soupçon. Ce n'est pas le genre d'homme à être hanté par la douleur d'avoir perdu ses parents. Il a exorcisé ses démons en devenant Batman. Bruce Wayne a sacrifié sa vie publique pour la consacrer à la lutte contre le crime. En fin de compte, il est plus facile à traiter en tant que Batman, et c'est la raison pour laquelle notre série le fait.
Personnages secondaires
Aucun des personnages secondaires ci-dessous ne doit être obligatoirement montré dans chaque épisode. Dans notre série, nous souhaitons privilégier des histoires claires, rationnelles et nous ne désirons pas bourrer les épisodes avec des personnages superfétatoires.
Robin
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Dick Grayson est né dans une famille d'artistes de cirque. Comme membre des "Flying Graysons", il a très jeune excellé dans toutes les formes d'acrobatie. Lorsque ses parents ont été assassinés par un gangster qui extorquait de l'argent au cirque, Dick a été adopté par Bruce Wayne. Ayant perdu lui même ses parents très jeune, Wayne ressentait une parenté avec le jeune orphelin. Il l'a ensuite entraîné pour devenir son assistant et coéquipier, Robin.
Notre Dick Grayson sera plus âgé que les autres versions "classiques" et il ne sera pas le partenaire de Batman à temps plein. Notre Robin est proche de la vingtaine et opèrera comme justicier le plus souvent en solo. Bien entendu, il entretiendra des contacts très proches avec Batman et Bruce Wayne, et Batman pourra l'appeler de temps en temps en cas de besoin.
En tant que Robin, Dick Grayson possède des réflexes très vifs, des talents acrobatiques, une force et une endurance qui le placent juste après Batman. Il est aussi plus loquace que Batman et il lui arrive de narguer les criminels qu'il combat. (Note : Robin ne fait ni répliques spirituelles, ni jeux de mots avec les gangsters. Plutôt sarcastique, il les encourage à frapper de toutes leurs forces avant de les envoyer au tapis).
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Robin adore sentir l'adrénaline lorsqu'il combat le crime et Batman doit parfois le dissuader de foncer sans avoir suffisamment observé la situation. C'est représentatif de leur relation en tant que Bruce Wayne et Dick Grayson. Bien que Robin ait perdu ses parents à cause du crime, il n'est pas mû par les mêmes démons que Batman. Ce dernier utilise son alter-ego comme couverture, alors que Dick Grayson et Robin sont le même jeune homme.
Le jour, Dick fréquente l'université de Gotham où il étudie la criminologie. Il vivra sur le campus et fera des visites occasionnelles au Manoir Wayne pour aider Batman en cas de besoin ou pour voir comment se porte son ami.
Dick sait que la croisade de Batman l'entraîne souvent au bord de l'abîme et c'est la raison pour laquelle il s'efforce de montrer le côté positif des choses lorsqu'elles sont trop intenses.
Dick partage également un lien spécial avec Alfred, en qui il voit à la fois un oncle amical et un mentor avisé. Quelqu'un sur qui il peut reporter la relation père-fils lorsque Batman est occupé à autre chose.
Alfred
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Hormis Robin, Alfred, le fidèle majordome des Wayne, est la seule personne à connaître l'identité secrète de Bruce Wayne. En tant qu'ami de longue date du père de Bruce, Alfred comprend la colère de son maître et son désir de combattre le crime. Bien qu'il se préoccupe de la sécurité de Bruce, il est conscient que ce dernier doit prendre des risques et se considère lui-même comme partie prenante des opérations de Batman.
Alfred sait que son maître n'est pas à l'aise avec la personnalité immature de Bruce Wayne. Le flegme d'Alfred lui facilite la vie lorsqu'il doit orchestrer la façade extérieure de Bruce Wayne. Il règle les tâches quotidiennes du manoir avec une attention particulière aux détails, allant jusqu'à choisir les vêtements et superviser l'agenda mondain de son maître.
En tant qu'homme spirituel, Alfred pourrait par exemple choisir une gamme de cravates vraiment de mauvais goût et prendre un grand plaisir à déguiser Bruce Wayne avec des vêtements mal-assortis. L'humour d'Alfred n'a pas de prix pour Batman, qui reconnaît qu'il est parfois trop sérieux. Alfred tance souvent Batman à propos de son "travail de héros" qui n'est jamais fini et ne manque pas d'humour lorsque son ami se déguise en chauve-souris. Mais au-delà des blagues, Alfred est fermement impliqué dans la mission de Batman et les deux hommes sont profondément liés par un but commun.
Alfred est également efficace pour maintenir l'illusion que Batman et Bruce Wayne sont deux personnes distinctes. Toujours sur la brèche dans le Manoir Wayne lorsque Batman est de sortie, il répond au téléphone et ouvre la porte faisant croire que Bruce est présent et occupé à autre chose. Parfois, lorsque Wayne est à l'étranger, il exécute lui-même de fausses apparitions de Batman pour empêcher tout soupçon.
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Commissaire James Gordon
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Lassé du monde et incorruptible, le Commissaire Gordon est apprécié par la population respectueuse de la loi et haï par les criminels de Gotham. Cet Irlandais fumant la pipe est strict et équitable. Gordon a été policier toute sa vie, faisant son chemin de simple agent à inspecteur, puis à sergent et enfin à capitaine.
L'ancien maire de Gotham l'a promu commissaire dans l'espoir de pouvoir le corrompre plus facilement, mais son plan tortueux a échoué. Gordon a toujours été à l'écoute du public et des policiers : il s'est promené en uniforme de policier lorsqu'il a pris ses fonctions, envoyant clairement le message aux bureaucrates qu'il n'était pas des leurs.
Il porte un uniforme de police d'intervention [beat cop] dans certaines circonstances, ce qui lui attire le ressentiment des policiers en civil et des politiciens de la ville. Malgré les remous qui l'entourent, Gordon reste un homme plein de compassion, qui croit encore au bien inné de la nature humaine. Toutefois, il est pragmatique et sait qu'il est confronté au crime violent, mais il préfère également choisir dans quelles batailles il se lance et à quel moment. Il sait que dans une ville aussi grande que Gotham, il faut faire des compromis.
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Gordon est un homme tourmenté et débordé qui se noie dans un flot de bureaucratie – un flic de terrain qui doit vivre dans un monde de cols blancs afin de combattre le crime à Gotham. Même s'il préférerait prendre sa retraite et passer son temps à pêcher, son intégrité personnelle et son sens du devoir l'empêchent - ne serait-ce que d'envisager - de démissionner. Bien qu'il ne puisse pas tolérer Batman publiquement, il est secrètement favorable à ses interventions et il est d'ailleurs régulièrement contacté par le Justicier pour un rendez-vous officieux.
Gordon n'est pas à son aise avec les jeux politiciens, bien qu'il se surprenne souvent à frotter les manches des citoyens riches et puissants de Gotham. C'est pourquoi, Gordon entre souvent en contact avec Bruce Wayne, qu'il considère comme un playboy irresponsable et à qui il ne dévoile jamais plus que le strict nécessaire. Le respect et l'admiration que Batman nourrit à l'endroit de Gordon, il doit le cacher lorsqu'il se fait passer pour Bruce Wayne. Il sait que si Gordon devenait ami avec Bruce Wayne, il ne tarderait pas à découvrir son identité secrète. La seule amitié possible est donc celle qui lie Gordon à Batman.
Gordon a une femme – Sarah – et une fille étudiante de 19 ans – Barbara. Le plus grand rêve de cette dernière est de rencontrer Batman, le héros qui lui a servi de modèle lorsqu'elle s'est lancée elle-même dans la lutte contre le crime en tant que Batgirl. Pendant que la plupart des adolescents sortent en douce pour un rendez-vous à minuit, Barbara enfile son costume et file dans la nuit pour trouver Batman. À une ou deux occasions, elle rencontrera le Chevalier noir et Robin, et les tirera du danger involontairement.
Officier Renee Montoya
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Tout comme Bruce Wayne, Renee Montoya a perdu un proche à cause des criminels de Gotham. Son mari, qui était aussi un officier de police, a été tué deux ans plus tôt dans l'exercice de ses fonctions. Elle a ensuite continué à combattre le crime d'une façon légitime. Montoya a grandi à Gotham, dans l'Allée du Crime, où elle a appris le mal que la criminalité pouvait faire aux gens. Jeune, résistante et cynique, douée d'humour noir, elle garde un grand respect pour Batman, même si elle est mitigée quant à sa façon d'agir. Néanmoins, elle et lui se retrouvent souvent alliés par la force des choses. Batman connaît l'histoire de Montoya, ce qui lui vaut un certain respect.
Par contre, Montoya déteste Bruce Wayne et tout ce qu'il représente. Étant donné qu'elle passe son temps libre comme bénévole à l'école catholique St Joan, elle considère Wayne comme un homme égoïste et insensible aux malheurs des pauvres de Gotham. Elle souhaiterait avoir des enfants et a donc un faible pour eux, ainsi que pour sa famille.
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Sous sa façade cynique, Montoya a fait le vœu idéaliste de travailler dans le respect des lois et se trouve donc en contradiction avec les méthodes de Batman. Elle redoute le jour où elle devra éventuellement l'arrêter.
Inspecteur Harvey Bullock
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À l'opposé, Harvey Bullock aimerait autant tirer sur Batman que l'arrêter. Magouilleur qui arrive à ses fins, l'inspecteur Bullock emploie certaines méthodes d'intimidation identiques à celles de Batman… et parfois plus.
Grossier, négligé, et réellement déplaisant à côtoyer, Bullock a quelques amis proches dans les forces de l'ordre, sans compter une bande de lèches-bottes craintifs. Il a un sens de l'humour cruel et sans pitié et se voit lui-même comme un vrai "mec", un supporter bruyant qui a toujours une blague dégoûtante à raconter. Malgré cela, il est loin d'être stupide. Il est adroit, judicieux et capable de penser comme un escroc. Vu qu'il obtient des résultats, il y a quelque chose d'intrigant chez lui. On ne peut pas détourner les yeux de lui, peut-être par incrédulité.
Croyant que son badge est un permis officiel pour transgresser les règles, il ressent Batman comme un gêneur hors la loi qui prend trop de place sur son terrain. Intérieurement, il est probablement irrité que personne ne critique la "brutalité" de Batman, alors que lui on le critique pour ça. Mais Bullock est assez malin pour rester dans les limites de la loi, pour ne pas avoir de problèmes avec ses supérieurs. Bien que Gordon ne l'apprécie pas, Bullock est "un vieil instrument nécessaire", selon les propres termes du Maire. Batman n'approuve pas.
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Le Maire Hamilton Hill
Craignant la perte des voix des citoyens pro-Batman, le Maire Hill est trop pusillanime pour déclarer une guerre ouverte à Batman. Néanmoins, il désapprouve les méthodes de justicier de Batman, et nie son impact sur la baisse de la criminalité à Gotham.
Connaissant les avis partagés concernant Batman à Gotham, Hill n'a pas peur de le soutenir, à l'occasion, quand le moment est politiquement propice. Mais il considère Batman comme une personne hors de contrôle. En effet, quand le fils de Hill est kidnappé par le Joker, dans le but de tendre un piège à Batman, Batman sauve l'enfant et le seul commentaire de Hill est que si Batman n'avait pas existé, son ennemi principal le Joker n'aurait pas attaqué l'enfant. Leur ressentiment à l'égard de Batman crée un lien particulier entre l'inspecteur Bullock et le Maire Hill.
Hill n'est pas opposé à certains compromis politiques : c'est un homme qui a travaillé ses relations, tant avec ses amis qu'avec ses ennemis… quitte à les rendre plus dangereux.
Summer Gleeson
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Personnalité incontournable et noctambule à l'Inside Gotham (une sorte de tabloïd consacré à l'actualité), Summer rapporte les nouvelles les plus sensationnelles de Gotham. Qu'il s'agisse de nouvelles de choc ou de peccadilles, elle les relate sur un ton de scandale et de fantastique. En outre, lorsqu'elle n'est pas en service, son obsession du journalisme la met en désaccord avec Batman et la Police de Gotham.
L'interview rêvée de Summer serait l'exclusivité avec Batman et le scoop ultime serait de démasquer le Chevalier Noir. Elle a mis son éthique journalistique au placard, du moins jusqu'à l'occasion de sa vie, et croit réellement qu'elle se comportera comme une vraie journaliste une fois qu'elle aura quitté Gotham. Bien qu'égarée dans des rêves qui resteront insatisfaits, elle reste occupée à Gotham, portant une attention particulière aux vilains qui aiment les feux des projecteurs et être interviewés, ainsi qu'au problème Batman.
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Aimant fleurter avec le scandale lorsqu'elle couvre l'actualité des personnes riches et aisées de Gotham, Summer est régulièrement en contact avec Bruce Wayne. Elle est convaincue que ce dernier, tout comme les autres gens riches et célèbres, doit avoir quelque chose à cacher. Son arrogance et son flegme extérieur représentent pour elle un défi. D'autre part, Bruce porte peu d'attention à Summer Gleeson, ce qui la rend encore plus déterminée à découvrir ce qu'il cache.
Gotham City
Gotham est une grande ville industrielle, souillée par le crime, avec des politiciens corrompus, et un département de police en sous-effectif. Dessinée approximativement d'après New York, elle possède un parc central, des musées, des universités, un opéra et d'innombrables gratte-ciels. Dans le doute, les scénaristes sont priés de garder New York en tête… et de l'exagérer.
On y trouve un genre de système de castes au sein des immeubles de Gotham. Les riches et les puissants vivent très au-dessus de la misère de la ville. Dans les bas-quartiers, on trouve la tristement célèbre Rue du Crime, où les parents de Bruce Wayne ont été tués.
Par la forte activité commerciale du port de Gotham, les quais de la ville représentent une issue sans danger et un accès pour tous les criminels internationaux en quête d'un refuge. Alors que le port de New York accueille les visiteurs avec la Statue de la Liberté, le port de Gotham les accueille avec le pénitencier Stonegate, perché sur une île rocheuse. Malgré ce sinistre avertissement, les chefs corrompus de la ville ont fait de certains secteurs des quartiers mafieux et une guerre sans fin se mène pour le contrôle du commerce des jeux à Gotham. À la périphérie de la ville, se trouve l'asile d'Arkham pour malades dangereux, où résident de dangereux criminels comme le Joker ou Double-Face.
Bien que la plupart de nos histoires se déroulent à Gotham City, nous suivrons occasionnellement Bruce Wayne le globe-trotter dans des lieux éloignés, ce qui servira de cadre pour d'autres aventures de Batman.
La Batcave
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Située sous le Manoir Wayne, accessible par ascenseur ou par un gigantesque escalier en colimaçon, la Batcave est formée de plusieurs énormes cavernes sous les 150 acres du domaine Wayne. De plus petites grottes y sont reliées qui offrent quelques "sorties" discrètes. Ce réseau de grottes s'étend jusqu'au bout de Gotham City, et Batman a construit un conduit qui lui permet de se déplacer dans des genres de catacombes ou dans les égouts de la ville. Une rivière souterraine qui aboutit dans le port de Gotham permet un accès rapide à l'océan pour le Bat-boat.
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La Batcave héberge un laboratoire de chimie et un labo médical, un garage, une zone technologique, une salle des trophées, et un système sophistiqué de vidéo-surveillance grâce auquel Batman peut surveiller non seulement le Manoir Wayne, mais aussi les rues de Gotham. Cela lui permet de surprendre les crimes en flagrant délit, et, vu la rapidité de Batman, de prendre les bandits avant qu'ils n'aient fini.
Liens internes
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