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Injustice : Les dieux sont parmi nous
De La Tour des Héros.
Injustice : Les dieux sont parmi nous (Injustice: Gods Among Us) est un jeu vidéo paru en 2013, inspiré des comics DC mais partageant certains points communs avec les versions animées.
Hors séries animées
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Jeu vidéo
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Titre original
| Injustice: Gods Among Us [Injustice : Des dieux parmi nous]
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Dates de sortie
| 16 avril 2013
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Genre
| Combat
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Vue
| 3D vue de profil
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Plateforme(s)
| PlayStation 3, Xbox 360 et Wii U, puis PC, PlayStation 4 et PS Vita
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Mode(s) de jeu
| 1 ou 2 joueurs (local et en ligne)
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Contrôle
| Manette
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Langue(s)
| VF
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Évaluation
| PEGI : 16 ans (violence, online)
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Avis presse
| Entre bon et très bon
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Éditeur
| WB Games
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Développeur
| NetherRealm Studios
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Réalisation
| Ed Boon, Dominic Cianciolo
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Musique
| Christopher Drake, Rich Carle, Dean Grinsfelder, Dan Forden, Cris Velasco & Sascha Dikiciyan
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Scénario
| Justin Gray, Jimmy Palmiotti, Brian Chard, Dominic Cianciolo, Johnathan Fish-Hako, Jon Greenberg, John Vogel
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Producteur
| Adam Urbano
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Guide • Forum
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Histoire
Désirant détruire Metropolis pour la rebâtir à son image tout en se débarrassant des Justiciers, Lex Luthor prend d'assaut la Tour de Garde avec ses alliés et envoie le Joker amorcer une ogive nucléaire. Alors que Batman tente de l'arrêter, les deux sont soudain téléportés dans un monde parallèle, de même que Wonder Woman, Green Lantern, Aquaman et Green Arrow.
C'est un régime totalitaire que les Justiciers découvrent, où leurs homologues sont devenus impitoyables. En effet, cinq ans plus tôt, le Joker y a donné à Superman l'illusion qu'il combattait Doomsday alors qu'il était en fait face à sa femme, enceinte. Traumatisé de les avoir tués (et d'avoir détruit la ville au passage), l'Homme d'acier n'avait pu réfréner sa colère, exécutant le Clown Prince du Crime puis décidant de prendre le pouvoir. Ainsi, super-héros et super-vilains y sont désormais tous aux ordres de Superman, à l'exception de Batman qui a formé une insurrection aux côtés de Lex Luthor, Harley Quinn et quelques autres anciens ennemis. C'est logiquement que les Justiciers se rallient à leur cause, tandis que, sur la Terre d'origine, Cyborg, Flash et Superman analysent le phénomène qui a happé leurs amis pour pouvoir les rejoindre à leur tour. Suite à un dysfonctionnement, seul Cyborg est téléporté.
Pendant ce temps, les Justiciers et les insurgés font évader Batman, qui dès son arrivée dans cette dimension avait été capturé par les autorités, le Superman despotique menaçant de l'exécuter afin d'attirer son Batman dans un piège.
Attention, spoiler ! Ce qui suit dévoile des éléments importants de l'intrigue.
L'extraction réussit grâce à Lex Luthor, qui attire Superman à lui mais en paie le prix fort, cependant son exécution se fait aux yeux du public, qui prend alors conscience que son souverain va trop loin… de même que Shazam, qui exprime ses doutes mais en fait lui aussi les frais. Flash, également choqué par ces actes, rejoint l'Insurrection tandis que les deux Batman font enfin venir Superman dans cette dimension pour tenir tête à son homologue. Une fois le despote vaincu, lui et tous ceux qui l'ont suivi sont arrêtés et ce monde est rendu à sa population, tandis que les Justiciers regagnent leur Terre d'origine.
Doublage
Distribution
Remarques
- En VO comme en VF, un certain nombre de personnages sont doublés par des comédiens les ayant déjà interprétés dans leurs versions animées, notamment dans le DC Animated Universe (voir plus bas), mais pas uniquement :
- Bien que dans le reste du jeu le personnage soit doublé par Patrick Seitz (qui tenait déjà le rôle dans les deux jeux précédents), les catch-phrases emblématiques de Scorpion ("Come here!" et le célèbre "Get Over Here!") sont prononcées par Ed Boon lui-même. D'ailleurs, la VF choisit fort judicieusement de ne pas les doubler, laissant telles quelles ces répliques cultes aux yeux de bien des fans.
Principe
Comme tout jeu de baston digne de ce nom, Injustice se joue à un ou deux joueurs, et comme tout jeu de baston moderne digne de ce nom, il propose également un mode en ligne pour affronter des joueurs du monde entier via une connexion Internet, dans différents types de combats (matchs classés, salons avec système d'invitations, sessions Roi de la colline où 2 à 8 joueurs tentent successivement de détrôner le plus fort, et sessions Survivant reprenant le principe du précédent mais où le Roi ne regagne pas sa santé après chaque match).
La partie solo du jeu compte avant tout un mode Histoire, divisé en 12 chapitres qui comptent chacun 4 combats introduits par des cinématiques formant un scénario plutôt convaincant, et qui représente sans doute la plus grande réussite de ce jeu tant il a agréablement surpris son public, généralement habitué à des jeux de combats brillant par la médiocrité de leur scénario.
Le solo comprend également un didacticiel enseignant tour à tour chaque fonction, un mode Entraînement pour s'exercer à pratiquer des combos et perfectionner ses attaques sur une cible dont on peut régler la réactivité, un menu Arcade qui propose d'affronter une série d'ennemis dans une difficulté croissante et sous différentes conditions au choix, un mode de combat simple contre l'ordinateur, et enfin une section Star Labs où chaque personnage doit accomplir dix défis assez variés.
Concernant les combats, ce jeu apporte son lot d'originalités. Ainsi, plutôt qu'un système de matchs en plusieurs rounds, nous avons ici une double barre de vie.
Ensuite, outre les traditionnels coups bas, moyen et haut, projections, contres, enchaînements et autres combinaisons de touches qui ici mettent en scène des super-pouvoirs (tels les rayons optiques ou le souffle glacial pour Superman), les joueurs peuvent interagir avec des éléments du décor pour par exemple lancer un objet sur l'ennemi, et même envoyer celui-ci dans le décor… littéralement puisque s'enclenche alors une séquence à l'issue de laquelle les combattants se retrouvent dans une zone différente de l'arène (comme le toit au lieu de la rue).
Autre action spectaculaire, le Super-Coup : disponible une fois la jauge adéquate remplie au fil des coups portés et reçus, il lance lui aussi une scène où le personnage met à mal son adversaire en déployant ses plus impressionnantes capacités (ainsi, Aquaman invoque une énorme vague et un requin).
Enfin, le Choc, actionnable une seule fois par combat, après avoir perdu sa première barre de santé, est un duel où il faut miser tout ou partie de sa jauge d'énergie (celle-là même qui sert à actionner le Super-Coup, mais aussi à exécuter des variantes plus puissantes des super-pouvoirs) pour tenter de regagner de la santé, voire infliger des dégâts.
Toutes ces actions donnent lieu à des combats d'une grande variété, d'autant plus qu'elles sont récompensées par des points d'expérience qui permettent d'"acheter" diverses récompenses dans un menu dédié : croquis, variantes du mode Arcade, musiques, et même quelques costumes alternatifs. À ce sujet, on notera que peu de ces skins, quête absolue du fanboy, sont réellement à débloquer au sein du jeu, là où au contraire de nombreux packs thématiques (basés sur des comics à succès comme Blackest Night, Flashpoint, New 52 ou le récent Earth-2) sont sortis sous forme de DLC payants… une manne virtuellement intarissable pour l'éditeur qui a vu là une belle mais trop visible occasion de faire des bénéfices, attisant de ce fait la colère d'un public qui s'est majoritairement senti abusé.
Notons qu'outre ces tenues alternatives, six personnages supplémentaires ont vu le jour, le tout étant finalement inclus dans une édition "Ultimate" du jeu parue en novembre 2013.
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Liens avec les versions animées
Probablement l'un des derniers grands jeux de super-héros sur consoles de septième génération (puis à l'inverse premier de huitième génération lors de sa réédition en version Ultimate sur les supports concernés), ce jeu développé par NetherRealm s'assure les faveurs de son public en puisant divers éléments dans les versions les plus populaires de l'univers DC, parmi lesquels l'animation tient une place de choix.
- Ainsi, pour commencer, l'histoire semble fortement inspirée par le double-épisode Un monde meilleur de La Ligue des Justiciers. En effet, un événement tragique y poussait déjà Superman à commettre l'irréparable puis à prendre le pouvoir sur son monde.
- Le casting vocal s'inspire également de cette série pour ses principaux personnages, puisque l'on en retrouve pas moins que Kevin Conroy (Batman), George Newbern (Superman), Susan Eisenberg (Wonder Woman), Phil LaMarr (Green Lantern (John Stewart)) et Carl Lumbly (J'onn J'onzz), plus également Jennifer Hale (Killer Frost). Dans une moindre mesure, même Adam Baldwin doublait déjà Hal Jordan dans JLU !
- Pour les personnages qui se sont fait connaître au petit écran par une autre version, la même démarche est suivie puisque l'on retrouve Khary Payton (Cyborg) et Tara Strong (Raven) de Teen Titans, mais aussi Phil LaMarr (Aquaman), Alan Tudyk (Green Arrow), Lacey Chabert (Zatanna), Mark Rolston (Lex Luthor) et David Sobolov (Lobo) de Young Justice.
- La VF suit également cette idée de continuité vocale :
- Adrien Antoine est la voix française la plus fréquente de Batman depuis 2005, le doublant dans quasiment toutes les séries (The Batman, Batman : L'Alliance des Héros, Young Justice, Prenez garde à Batman, La Ligue des Justiciers : Action) et une large partie des films animés où il apparaît.
- Marie-Frédérique Habert, Michel Vigné et Boris Rehlinger, tout comme leurs homologues américains, doublaient Wonder Woman, Green Lantern (John Stewart) et J'onn J'onzz dans La Ligue des Justiciers.
- De même pour Daniel Lobé et Karine Foviau qui doublaient eux-aussi déjà Cyborg et Raven dans Teen Titans.
- Pierre Tessier, lui, est régulièrement la voix française de Green Lantern (Hal Jordan) depuis le film homonyme et la série animée qui en a découlé, Green Lantern TAS.
- Comme dit plus haut, Jean-Claude Sachot doublait déjà Bane dans Batman TAS et Superman TAS.
- Enfin, Agnès Manoury avait déjà doublé Zatanna dans JLU.
- La transition de niveau entre la rue et le toit de Metropolis (cf image dans la section précédente) ne sont pas sans rappeler la scène de Le Motard du cosmos (1re partie) où Superman faisait traverser à Lobo un immeuble du sol au plafond, sous le même angle de vue d'ailleurs.
Remarques
Après la sortie de nombreux DLC, une Édition "Ultimate" du jeu est commercialisée, regroupant tous ceux-ci. Pour l'occasion, le jeu bénéficie d'un portage sur PC et PlayStation Vita, mais aussi sur la toute nouvelle-née PlayStation 4.
Par ailleurs, le jeu a été accompagné de toute une série de comic-books, chargés de développer l'univers du jeu en racontant les événements ayant conduit le monde parallèle à se retrouver sous l'autorité du Superman despotique. Le même procédé avait déjà été appliqué au jeu DC Universe Online.
Lors de la sortie originelle du jeu, des éditions spéciales sont parues, proposant en bonus une figurine de Batman contre Wonder Woman, le premier numéro du comic-book, un code permettant de télécharger les costumes New 52 des trois héros principaux, et aux États-Unis un exemplaire du film La Ligue des Justiciers : Échec.
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Les différentes enseignes proposaient également des bonus de pré-commande consistant pour la plupart en des packs de skins (Red Son, Arkham City ou encore Blackest Night) mais incluant parfois d'autres bonus comme un mod donnant aux personnages l'apparence de zombies, ou encore des missions supplémentaires pour le mode "STAR Labs".
Juste au moment de la sortie effective du jeu, un "Season Pass" a été proposé pour se procurer un certain nombre de DLC à un prix réduit. Celui-ci incluait quatre personnages (Lobo, Batgirl, Zod et Scorpion, spécial guest tout droit venu des jeux Mortal Kombat) et trois costumes tirés du comic Flashpoint. N'incluant que quelques DLC au lieu de la totalité, cette démarche a fortement nui à l'image de l'éditeur auprès de son public, qui s'est estimé lésé.
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Parmi les autres packs de tenues proposés, on notera quelques vagues de classiques se référant aux comics des années 1980 (The New Teen Titans, The Killing Joke) ou 2000, mais aussi surfant sur l'actualité (le film Man of Steel) ou rendant hommage à une ligne de figurines japonaises ("Ame-Comi").
Enfin, le jeu s'est accompagné d'une application pour smartphones et tablettes (dans un premier temps exclusif Apple), consistant en un jeu de cartes de combat à collectionner, et offrant des fonctions interactives avec la version pour consoles. Ainsi, en accomplissant des actions spécifiques sur l'application, le joueur débloquait des tenues exclusives pour le jeu console, comme Bane tel que vu dans Knightfall.
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