April 19, 2024, Friday, 109

The Adventures of Batman & Robin (Super Nintendo)

De La Tour des Héros.

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Cet article concerne le jeu vidéo sorti sur Super Nintendo. Pour la "série" ou les autres jeux vidéo portant ce même titre, voir The Adventures of Batman & Robinalt=Page d'aide sur l'homonymie

The Adventures of Batman & Robin est un jeu vidéo paru en 1994, inspiré de la série animée Batman : La Série animée.

Batman : La Série animée
Jeu vidéo
Titre original The Adventures of Batman & Robin
[Les Aventures de Batman & Robin]
Dates de sortie 1994
Genre Beat Them All
Vue 2D plateforme
Plateforme(s) Super Nintendo
Mode(s) de jeu 1 joueur
Nombre de niveaux 8
Langue(s) Anglais
Évaluation Tous âges
Avis presse Très bon
Éditeur Konami
Développeur Konami
Réalisation Yoichi Yoshimoto
Musique Kukeiha Club
Producteur Murata Project
GuideForum

Histoire

Batman doit combattre plusieurs de ses ennemis (le Joker, Poison Ivy, l'Épouvantail…) pour préserver Gotham City

Principe

Annonçons d'abord la couleur : The Adventures of Batman & Robin porte assez mal son nom, puisque non seulement il se joue seul, mais en plus jamais en incarnant le sidekick. Ce dernier est bel et bien présent et actif, mais ses interventions sont rares, décoratives bien que servant la narration, et pas particulièrement glorieuses.

Le jeu se compose en huit niveaux, comme autant d'épisodes vidéoludiques très fidèles à la série animée d'origine (voir la partie Liens avec la série animée), et chacun d’eux est organisé de la même manière. Ainsi apparait en guise d’introduction le tableau de bord du supposé Batordinateur avec un écran en haut à gauche où s’affichent des scènes (surtout avec des images fixes) censées représenter des vidéos, retransmissions TV ou points de vue sur la réalité. Quand un personnage parle, un petit portrait de lui animé mais monoexpressif s’incruste en bas à gauche, tandis que ses répliques se lisent à droite. Dans la majorité des cas, l’intrigue se développe autour d’une menace impliquant un ennemi récurrent de Batman, et le héros en prend connaissance et en discute avec des alliés : Robin, le commissaire Gordon et surtout Alfred.

Avec les informations obtenues durant cette phase, le joueur attaque la deuxième : le choix de l’équipement avant de partir en mission. Le menu pour ce faire, divisé en trois groupes, n’évoluera pas, mis à part les cas du deuxième niveau (voir explication) et du cinquième, et permet de prendre tous les objets. Par défaut, les objets des deux premiers groupes sont sélectionnés. Le batarang et le grappin, du premier groupe, le restent quoi qu’il arrive. En revanche, les armes du deuxième groupe (étoiles ninja et bombes pour attaquer, spray et fumigènes pour étourdir) sont en quantité limitée et peuvent être retirées en décochant leurs cases propres. Le troisième groupe comprend les gadgets en option suivants : masque à gaz, lunettes à infrarouge et lampe torche.

Une fois le joueur satisfait du contenu de sa batceinture, la partie ludique commence. Excepté dans le niveau 5 sous la forme d’une course-poursuite en voiture en vue aérienne, le jeu est un beat’em up proche de la franchise Castlevania de l’époque, du même éditeur Konami. À savoir un héros aux capacités humaines doté de diverses armes et parcourant un level design varié, scindé en minimum deux tableaux et ponctué par moments de mini-boss. Par ailleurs, de nombreuses séquences dialoguées passives se glissent dans les niveaux, la plupart du temps entre le héros et le futur boss. Lequel est systématiquement un super-vilain et s'affronte toujours de face, à la manière des jeux de combat. On note enfin parfois quelques passages qui exigent réflexion ou exploration.

En plus de ses armes, Batman a une palette d’actions élevée : accroupissement et saut (tous deux pouvant être accompagnés d’un coup de pied), enchainement de coups de poing, chope, roulade, garde et prise d’appui sur une surface verticale pour resauter. Deux items existent : le cœur pour regagner des points de vie, la capsule pour augmenter le nombre d’exemplaires de l’arme sélectionnée, sans dépasser sa limite.

En appuyant sur "start", le joueur a la possibilité de retourner à la Batcave au cas où il veut changer d’équipement et/ou regagner ses vies. Mais il faut savoir qu’il recommence le niveau à partir de l’introduction.

Il y a deux degrés de difficulté : "normal" et "hard". Les deux donnent trois vies au héros, mais le deuxième, en plus d’offrir un challenge rehaussé, lui prive des deux continues accordé en complément par le premier. En mode "normal", lorsque le joueur perd toutes ses vies, le méchant du niveau, à la manière des jeux de combat, lui sort une phrase humiliante, heureusement compensée par un password délivré par Alfred.













Niveaux

1- Amused to Death



Intro : Alfred prévient Bruce Wayne de la captation d’une télédiffusion suspecte. Il s’avère que Harley Quinn et le Joker transmettent ainsi un message pour Batman, en l’informant d’une prochaine surprise dans le parc d’attractions de Gotham City. Malgré l’évident danger, le Croisé Masqué repart à la chasse.

Niveau : Batman élimine quelques sbires avant d’entrer dans l’espace ludique puis de pénétrer le « Joker’s Funhouse » devant lequel Harley lui souhaite la bienvenue. À l’intérieur l’attendent automates, pièges mortels et le super-vilain.

Boss : Le Joker entraine le héros dans un duel se déroulant sur des trains de montagnes russes.

2- No Green Peace



Introduction : Batman indique à Alfred qu’il se rend dans la forêt de la banlieue de Gotham City, dont le nombre d’arbres a anormalement augmenté et où d’étranges formes de vie végétale ont été signalées depuis quelques jours. Il soupçonne Poison Ivy d’être derrière ce phénomène.

Niveau : Sur les lieux, le héros croise sur son chemin une flore belliqueuse ainsi que des femmes à la solde de l’Empoisonneuse munies de bombonnes de gaz toxique. Dépourvu d’armes blessantes et opérant sans utiliser de coups, il ne peut qu’immobiliser ses dernières grâce à différents gadgets.

Boss : Rejetant le discours pacifiste de Batman, Poison Ivy lui lance une plante carnivore géante derrière la laquelle elle en profite pour lui envoyer des flèches.

3- Fowl Play



Introduction : Robin alarme Batman qu’un braquage a lieu dans le Musée de Gotham. Le mentor demande l’aide de son sidekick et remercie Alfred qui souligne le risque de coupures de courant.

Niveau : Dans le musée plongé dans l'obscurité, les deux héros se séparent. Batman délivre les uns après les autres les employés, et ce grâce à la clé remise par le conservateur du musée et aux indications de Robin via l'interphone. Plus tard, le Dark Knight libère aussi son acolyte et le curateur, qui lui donne le code pour ouvrir le coffre du deuxième étage. Là, le héros surprend le Pingouin, qui lâche son hargneux vautour.

Boss : Sur le toit du musée, Batman rattrape et combat son ennemi au parapluie létal secondé par un hélicoptère armé de mitrailleuses.

4- Tale of the Cat



Introduction : Batman pressent qu’il va se passer quelque chose ce soir dans la ville qu’il protège.

Niveau : Le héros grimpe le mur d’un building puis, dans l'ascenseur extérieur, affronte sous les yeux du chat Isis Catwoman qui refuse de révéler ce qu’elle mijote. Arrivée à tel étage, elle s’enfuit, et s’ensuit une poursuite effrénée entre les gratte-ciels, pendant que Gotham City s'enfonce de plus en plus dans les ténèbres nocturnes qui habillent au mieux les missions du Chevalier noir.

Boss : Arrivé au sol, Batman coince la féline ennemie dans une étroite ruelle. Le dernier round peut commencer.

5- Trouble in Transit



Introduction : La journaliste Summer Gleason couvre à la télévision un braquage de banque dont l'auteur, en fuite en voiture, serait Double-Face. Sous le Bat-signal, Batman décide alors d'emmener Robin faire un tour en Batmobile.

Niveau : Dans le trafic routier fluide gothamite, le pilote doit négocier au mieux les virages et éviter les voitures, de façon à croiser en moins d’une minute le criminel. Mais ce dernier sème les héros et s'accorde une minute de répit en laissant sur leur chemin ses hommes véhiculés, prompts à lancer sur la Batmobile des bombes et à lui rentrer dedans.

Boss : De nouveau rattrapé, Double-Face joue le même obstacle que ses sbires, en plus d'user d’accélérations et de décélérations.

6- Perchance to Scream



Introduction : La fête honorant les professeurs de la Gotham State University est perturbée par la mystérieuse présence aérienne d'un dirigeable. Batman redoute que le rancunier Épouvantail propage un gaz transformant les gens en criminels.

Niveau : Le héros assiste justement à la diffusion de la sinistre molécule. Renâclant à frapper les citoyens qui pourtant se ruent vers lui, il se fraye un chemin jusqu'au sommet du bâtiment, où Robin, aux commandes du Batplane, l'invite à s'y poser pour monter à bord de l’aéronef en fuite, grâce à son grappin. L’exploit réussi, le Chevalier noir voit l’Épouvantail s'échapper au moyen d'un petit avion.

Boss : Batman saute dans le vide et atterrit sur l’aile droite. En plein vol, le criminel muni d’un pistolet sort alors de sa cabine pour en découdre.

7- Riddle Me This…



Introduction : L'Homme Mystère envoie un message vidéo à Batman, dans lequel il le défie de venir à bout de son jeu Maze of Minotaur (Labyrinthe du Minotaure) qu'il a envoyé au préalable au commissariat et à l'intérieur duquel s'est perdu Barbara Gordon, la fille du commissaire. Par le Batordinateur, l'Homme-Chauve-souris se connecte au réseau de la police et accède au programme faussement ludique du criminel.

Niveau : Dans le labyrinthe, Batman progresse entre autres en résolvant les énigmes communiquées via les écrans que forment les murs. Au bout, il trouve Barbara et son père attachés, bat le Minotaure, puis tombe dans un échiquier géant où les pièces et un gigantesque avatar de son ennemi masqué l'attaquent.

Boss : Frustré par la résistance de Batman, Nigma lui fait goûter aux deux rois.

8- The Gauntlet



Introduction : À la suite d’un batsignal, le commissaire James Gordon informe Batman que le Joker et d'autres psychopathes se sont évadés de l’asile d’Arkham et l’invitent au vieil entrepôt du port. En dépit du péril que cela représente, le justicier estime qu’il doit s’y rendre.

Niveau : Batman affronte l'un après l'autre le Pingouin, l'Épouvantail, Gueule d'Argile, dans le bâtiment ; puis Catwoman et Man-Bat, dehors sur des poutres métalliques.

Boss final : Harley Quinn présente au héros, à la manière d’un monsieur loyal, le Joker. Lequel arrive flottant grâce à un jetpack et fonce droit vers Batman. L'appareil motorisé détruit, le super-vilain fait parler ses poings et ses bombes.

Liens avec la série animée

A l’image de ce qu’avait fait Konami avec la license Tortues Ninjas, et même un cran au dessus, les développeurs de The Adventures of Batman & Robin ont pris un soin remarquable pour immerger le fan en terrain connu. Ainsi, l’image de présentation du jeu reprend celle de la « série » éponyme et chaque niveau débute par un écran-titre dans la veine de ceux de Batman TAS. Et le principe de suite d’épisodes fait que l’image du générique de fin de la série animée est réutilisée pendant les password, les game over et bien sûr la fin du jeu. Tout du long, les graphismes, d’une finesse délectable, épousent les charadesigns des personnages et décors originels avec une justesse rarement égalée pour une console 16-bit. En outre, les musiques respectent à la lettre le type de sonorités et mélodies entendues dans les épisodes animés, dont quelques thèmes connaissent ici une adaptation, notamment les génériques de début et fin composés par Shirley Walker. Dans l’ensemble, les personnages se comportent et parlent comme on les connait. Il n’y a guère que les plus voxophiles des amoureux du dessin animé de 1992 pour ressentir de la frustration due à la présence de simples et rares onomatopées en guise de voix digitalisées.

À côté de cela, les développeurs ont pris le parti de piocher la plupart du temps dans les épisodes où figurent les boss certains détails ou éléments mémorables, pour proposer une sorte de revisite du dessin animé, à mi-chemin entre le copier-coller et la découverte d'épisodes inédits. Regardons ces ressembles niveau par niveau :
- Dans le niveau 1 se trouvent des automates à l’effigie du Joker qui se servent de leurs doigts comme des mitraillettes et un soldat de bois géant, tels ceux de Joyeux Noël Batman. De plus, le combat dans les montagnes russes se base fortement sur celui de l'épisode Fugue en sol Joker, à commencer par le nom de l'attraction, Twin Terrors.
- Dans la première partie du niveau 2, la forêt et une armée de Lily rappellent l’épisode Éternelle Jeunesse. Dans la seconde, la serre et la plante carnivore géante sont des éléments de Poison d'amour.
- Le troisième niveau allie le braquage d'un musée par le Pingouin et son vautour, vu dans L'Œuf du Pingouin, et le combat final de Ombres et Ténèbres, où le vilain affronte Batman avec son parapluie et un hélicoptère.
- Le quatrième niveau s'empare de la musique et des cabrioles de Catwoman et Batman sur les toit de Gotham provenant de Le Chat et la Souris (1re partie). La title card, elle, imite sans les barreaux d'une cage celle de La Fièvre des chats.
- Comme dans Double Jeu (2e partie), le scénario du niveau 5 inclut un braquage de banque commis par Double-Face et sa bande. On entend aussi un remix du thème de l'épisode. En revanche, l'écran-titre est identique à l'épisode Le Super Mécanicien, où le Pingouin tient la vedette.
- Le niveau 6 déforme l'épisode Épouvantable Épouvantail mais garde de lui le dirigeable, le gaz propagé qui transforme une foule en obstacle pour Batman, ainsi que l'écran-titre. Notons que le design de l'Épouvantail correspond à celui qui habille le psychopathe à partir du Maître de l'épouvante.
- L'avant dernier niveau est ni plus ni moins qu’un mixte de L'Énigme du Minotaure (pour le premier tableau) et Réalité virtuelle (pour le second tableau). On y retrouve pour le premier le labyrinthe du Minotaure, le Minotaure en personne et les mêmes énigmes que dans l’épisode, mais les mains du destin disparaissent et le tout est issu d’un jeu dont le nom, Maze of Minotaur (Labyrinthe du Minotaure), diffère de l’original, Riddle of the Minotaur (L'Énigme du Minotaure). Dans le second tableau, la nature numérique du lieu et l’échiquier géant coïncident avec ce que l’on voit dans le deuxième épisode de l’Homme Mystère. De fait, ces similarités contredisent la continuité de la série.
- Dans le niveau 8, l’écran-titre reprend la dernière image du générique, Batman sur un toit, la cape au vent. On voit également le Joker voler grâce au même jet pack qu’il dirige dans le film Batman contre le Fantôme Masqué. Ajoutons que le clown réunissant d'autres criminels fait vaguement penser à Procès.

À l’opposé, on peut déplorer le scénario du dernier niveau qui met des bat-vilains dans le même sac estampillé Arkham. Le Pingouin a beau être fou d’oiseaux, il n’a jamais mis ses palmes dans l’asile, ni Man-Bat ses pattes, ni Catwoman ses coussinets, ni Gueule d’Argile ses pieds… d’argile. Si bien que des six boss finaux, seuls l’Épouvantail et le Joker y sont pensionnaires, de même, de manière ironique, que Poison Ivy, Double-Face et l’Homme Mystère, présents (mais combattant de façon particulière) dans les niveaux précédents.
Ajoutons que le passage où Man-Bat parle fait également tiquer le fan tatillon.

Moins gênant, on ne comprend pas bien comment les civils sous l'effet du gaz de l'Épouvantail peuvent s'en prendre uniquement à Batman. Probablement que cette bizarrerie arrangeait les level-designers, qui pouvaient placer l'esprit tranquille les ennemis habituels du jeu.

















Remarques

Quelques remarques concernant ce jeu :

Les jeux homonymes développés par Clockwork Tortoise n’ont rien à voir avec ce jeu : celui sur Megadrive est un run 'n' gun tandis que celui sur Mega-CD est un jeu de course-poursuite en voiture entrecoupé de scènes animées (considérées à tort comme des extraits d’un pseudo « Lost Episode »).

S’il est légitime de se plaindre que Robin ne soit pas jouable, la raison se comprend : le titre a été décidé alors que le développement du jeu était déjà lancé. Il s’agit sans doute d’une stratégie de la Warner pour promouvoir ses épisodes The Adventures of Batman & Robin.

Il est difficile de cerner quels artistes précis ont composé les musiques étant donné que les crédits de fin regroupent dans une même catégorie ceux qui ont aussi travaillé sur les effets sonores. Mais si l’on en croit l’article wikipedia du jeu, les noms sont Kazuhiko Uehara, Harumi Ueko, Jun Funahashi, Masanari Iwata, Masahiko Kimura, Kayo Fujitani, and Masahiro Ikariko, tous du Kukeiha Club, « deux groupes de musique de jeux vidéo formés au sein de la firme de jeux Konami ».

Les titres des niveaux sont intéressants à analyser :
– « Amused to Death » (Amusé(s) à en mourir) traduit l’ambivalence du Joker qui mêle humour et violence. Il y a l’éventualité d’une référence à l’album homonyme de Roger Waters, déjà empruntant les mots et des thèmes de l’essai Amusing Ourselves to Death de Neil Postman, une critique du médium qu’est la télévision, renforçant la crédibilité de cette hypothèse.
– « No Green Peace » (Pas de paix verte) est une probable référence à Greenpeace, l’ONG internationale écologiste aux actions directes parfois périlleuses mais non-violentes, l’ajout du « No » évoquant par opposition les méthodes terroristes de Poison Ivy.
– « Fowl Play » (Jeu de volaille) est un calembour qui fait le rapprochement entre l’ornithophilie du Pingouin et ses penchants délictueux, puisque le mot anglais foul play signifie plusieurs choses négatives telles que le crime. Le Pingouin est en effet surnommé dans les comics "the master of fowl play".
– « Tale of the Cat » (Conte du chat) joue avec la prononciation de tale, identique à celle de tail (queue).
– « Trouble in Transit » (Trouble en transit) comporte une allitération en "tr".
– « Perchance to Scream » (En cas de cri) fait peut-être un clin d’œil au titre de l’épisode Perchance to Dream, qui lui-même est une référence à une phrase dite pendant le soliloque commençant par « To be or not to be » dans Hamlet, compose encore un jeu.
– « Riddle Me This… » (Résouds-moi ça) renvoie à la phrase de l'Homme Mystère (Riddler en VO) adressée à Batman, par esprit de challenge lors d'énoncés d'énigmes.
– « The Gauntlet » suggère le gant lancé à quelqu’un que l’on défie en duel. Contrairement à la règle de l'art, le Joker a tout un quintette de détraqués avec lui. Mais Batman, qui connaît la musique, compose avec.

Concernant l'impossibilité de blesser les femmes du niveau 2, on peut penser que la raison provient du désir de coller jusqu'au bout à l'esprit de la série animée, où jamais le héros ne porte la main sur les représentantes du sexe opposé. Pourtant, la version vidéoludique de Catwoman, en tant que boss, n'a pas le droit à ce traitement de faveur. En tout cas, toutes les ennemies du jeu repoussent d'un coup de pied Batman quand il les attrape, de sorte qu'aucune d'elles ne peut se faire projeter dans les airs. Par ailleurs, elles peuvent toutes être immobilisées par un lancer de Batarang.

Écrans-titres des niveaux

Ci-dessous, les illustrations faisant office d'écrans-titres des différents niveaux dans le style des célèbres "title cards" des épisodes de Batman TAS.

Fin du jeu

Une fois le jeu terminé en finissant le dernier niveau, défilent sous la forme d’illustrations inédites les divers boss et Harley Quinn, ainsi que des extraits de passages du jeu où on les voit. Ensuite, accompagnés de la musique et de l’image de fond du générique de fin de Batman TAS, viennent les crédits avec la police de caractères de la série animée. Seulement, précisons que deux cas de figure existent : si le joueur a gagné en mode "normal", juste après la défaite du Joker, Alfred Pennyworth invite le joueur, à travers Batman, à recommencer une partie en mode "hard" ; si le joueur triomphe de cette façon, à la revue des boss s’ajoute celle des héros et personnages secondaires du bon côté. Enfin, les deux modes se finissent avec un écran présentant le score du joueur, mais avec des images de fond différentes. Nous vous proposons par la galerie ci-dessous de voir dans leur ordre d’apparition les captures d’écran importantes.

Sprites

Voici la galerie des sprites des personnages entiers déjà vus dans la série Batman : La Série animée. Isis, Double-Face, James et Barbara Gordon ne sont aperçus ainsi que lors de séquences dialoguées. L’Homme Mystère, bien que boss, n’apparait dans son niveau que sous le forme d’un immense portrait ou d’une tête géante bougeant ses mains.

Image:TABR (SNES) - Sprite (Batman).png Image:TABR (SNES) - Sprite (Robin).png Image:TABR (SNES) - Sprite (James Gordon).png Image:TABR (SNES) - Sprite (Barbara Gordon).png
Image:TABR (SNES) - Sprite (Harley Quinn).png Image:TABR (SNES) - Sprite (le Joker).png Image:TABR (SNES) - Sprite (Poison Ivy).png Image:TABR (SNES) - Sprite (le Pingouin).png
Image:TABR (SNES) - Sprite (Catwoman).png Image:TABR (SNES) - Sprite (Isis).png Image:TABR (SNES) - Sprite (Double-Face).png Image:TABR (SNES) - Sprite (l'Épouvantail).png
Image:TABR (SNES) - Sprite (le Minotaure).png Image:TABR (SNES) - Sprite (Clayface).png Image:TABR (SNES) - Sprite (Man-Bat).png

Liens externes

Sources, images et infos :