Batman: The Killing Joke

De La Tour des Héros.

Version actuelle

Batman: The Killing Joke (Batman: The Killing Joke) est le 27e film animé réalisé pour la collection DC Universe Original Movies. Réalisé par Sam Liu et écrit par Brian Azzarello, il est une adaptation augmentée du graphic novel éponyme de 1988, écrit par Alan Moore et dessiné par Brian Bolland.

DC Universe Animated Original Movies
Film d'animation
Titre français	Batman: The Killing Joke
Titre original	Batman: The Killing Joke [Batman : La Blague qui tue]
N°	27
Sortie DVD USA	2 août 2016
Sortie DVD francophone	2 août 2016
Format image	Widescreen
Durée	± 76 minutes
Scénario	Brian Azzarello
Réalisation	Sam Liu
Co-producteurs	Alan Burnett
Producteurs délégués	Sam Register Bruce Timm
Producteur exécutif	Amy McKenna
Superv. de la production	Bobbie Page
Casting	Wes Gleason
Direction des voix	Wes Gleason
Musique	Michael McCuistion Kristopher Carter Lolita Ritmanis
Studio d'animation	The Answerstudio
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Histoire

Après une bataille lourde de conséquences pour Batgirl, des heures plus sombres encore se profilent : le Joker est de retour !

Doublage

Distribution

Crédits

Ci-dessous, les rôles tels que répertoriés dans le générique de fin.

Remarques

• En VO, les trois personnages principaux retrouvent leurs interprètes historiques du DCAU. Précisons que dans le cas de Barbara Gordon / Batgirl (qui a connu diverses voix au fil des films et séries), le choix s'est logiquement porté sur la plus conséquente, à savoir Tara Strong, voix de l'héroïne dans The New Batman Adventures et Gotham Girls.
• En VF, la nouvelle équipe continue de se mettre en place tout en se confortant sur les personnages déjà castés. Ainsi, Emmanuel Jacomy reprend le doublage de Batman après s'y être déjà essayé dans La Ligue des Justiciers vs les Teen Titans et le film Lego La Ligue des Justiciers : S'évader de Gotham City ; de même pour Batgirl, le Joker et le Commissaire Gordon, que respectivement Véronique Picciotto, Marc Saez et Gabriel Le Doze avaient également déjà doublés dans ce dernier.
• Bullock fait quant à lui l'objet d'un jeu de chaises musicales. En effet, sa voix historique de Batman TAS, Gilbert Lévy, est déjà attribuée dans cette nouvelle équipe sur le personnage du Pingouin. Pour cette apparition exceptionnelle, l'inspecteur est alors confié, comme un clin d'œil, à Jean-Claude Sachot, qui après près de 25 ans au service de Gordon vient d'y céder la place à Gabriel Le Doze, ne pouvant plus l'assurer durablement en raison de sa santé déclinante (le comédien décèdera moins d'un an plus tard).
• Notons en revanche la reprise historique de Jacques Ciron sur Alfred (le comédien doublant le personnage depuis 1989, mais se raréfiant depuis quelques années), et ce en dépit de conditions difficiles.

Commentaires

Détails

• La partie principale de ce long-métrage est bien sûr une adaptation du célèbre graphic novel Batman: The Killing Joke (parfois traduit Souriez ! ou encore Rire et Mourir), écrit par Alan Moore et dessiné par Brian Bolland en 1988.
  

• Pour ce long-métrage unique en son genre au sein de la collection, la bande originale est confiée à un orchestre symphonique, comme cela se faisait à l'époque de Batman : La Série animée. Le score est d'ailleurs écrit par trois des compositeurs de la série, qui ont également œuvré sur la majeure partie des séries animées DC.

Kristopher Carter, Mark Hamill, Lolita Ritmanis et Michael McCuistion.

Les compositeurs du film entourés de leur orchestre.

Traduction

Adaptation VF : Brigitte Duquesne et Henry-Paul Steimen.

Si cette VF se montre d'un niveau supérieur aux précédentes, notamment en se gardant d'édulcorer le langage des malfrats, elle n'en est pas moins exempte de quelques maladresses et autres libertés discutables :

• L'inspecteur Bullock est ici appelé détective, le Detective de la VO étant un faux-ami.
• En VF, le Joker explique ses actes par la volonté de marquer un point. En fait, la VO lui fait dire prove a point, qui signifie plutôt "démontrer un argument". On peut supposer que l'adaptation a privilégié le synchronisme labial au sens original.
• À la fin de la scène à Arkham, Batman dit en VF ne pas vouloir la mort du Joker sur la conscience. En VO, il parle plutôt de ne pas avoir son sang sur les mains, ce qui renforçait l'ironie de le voir démasquer l'imposteur à l'asile en remarquant que celui-ci lui laisse des traces de maquillages sur les mains !
• Beaucoup auront également jugé de mauvais goût l'utilisation de l'expression Non mais allô, quoi, qui bien qu'elle lui fut antérieure, a surtout marqué les esprits ces dernières années dans la bouche d'un personnage de reality show au niveau intellectuel abyssal…
• Le texte français a parfois tendance à commenter inutilement ce qui se passe à l'écran, notamment lors d'un passage de la fin du film où, alors que la VO reste muette à ce moment précis, Batman déclare au Joker qu'il lui tend la main (dans le sens où il lui propose son aide) alors qu'il est littéralement en train de le faire...

Voir aussi

Sources et autres liens recommandés :

• The World's Finest
• Planète Jeunesse